Le vendredi 11 décembre 2009

Environnement

Climategate et changements climatiques: la science dogmatique

Et si la question des changements climatiques n'était qu'un leurre?

Par Sylvain

Climategate: vrai ou faux? Je ne pense pas qu’il y ait consensus concernant les raisons des changements climatiques. Ce qui est inquiétant présentement, c’est que l’on tente de faire taire les scientifiques qui sont en désaccord avec ce supposé consensus.

Que fait-on de la pollution?

Je n’ai pas de voiture, j’emprunte les transports en commun, je me déplace à vélo, je recycle les déchets compostables, je paie pour de l’énergie verte (éolienne, biomasse) et je mange très peu de viande. Je suis agnostique, donc je n’appartiens à aucune secte ou religion.

Climategate:  vrai ou faux? Qu’il y ait ou non consensus sur la question des changements climatiques, je ne vois aucune raison pour changer mes habitudes de vie. Si, par exemple, on apprenait que finalement l’humain n’avait pas d’impact sur les changements climatiques, mon système de valeurs ne s’écroulerait pas pour autant.

Premièrement, mon mode de vie n’a jamais été basé dans une optique d’avoir un impact personnel sur la température de la terre, mais seulement au niveau de la pollution, simplement.  C’est le temps des fêtes qui arrive à grands pas, et je n’ai pas l’intention de consommer davantage. Pourtant, la plupart des gens vont consommer beaucoup plus qu’à l’habitude, mais pour ne pas se sentir coupables, ils vont donner quelques dollars ou boîtes de conserve à la Guignolée.  Ne serait-ce pas fantastique de pouvoir payer une taxe du carbone afin d’enrayer nos sentiments de culpabilité face à la pollution, notre surconsommation?

Voilà quelques années, je m’étais intéressé à l’origine de la pollution, du mot. Selon Le petit Robert, la pollution est « une dégradation d’un milieu par l’introduction d’un polluant. » Cette définition est encore relativement nouvelle puisque c’est seulement en 1960 que le mot « pollution » se fît accoler cette notion. Dans un même ordre d’idées, un « polluant » est un « agent (physique, chimique ou biologique) provoquant une dégradation dans un milieu donné »1 .

C’était en 1972, voilà plus de trois décennies, qu’un livre ayant pour titre Changer ou disparaître était publié en français. Il s’agissait de la traduction de la version de l’édition originale britannique Blueprint for Survival. Avec la parution de ce livre, les auteurs rêvaient d’une conscientisation à l’échelle mondiale à propos de l’état critique de la planète. Dans la préface anglaise traduite en français il y est écrit :

L’examen objectif de l’information disponible nous a fait conclure qu’à l’heure actuelle, la situation de la Terre est critique. Sauf renversement de la tendance en cours, l’effondrement de notre société, et la rupture définitive des systèmes qui permettent le développement de la vie sur notre planète, sont inévitables; nous y assisterons peut-être d’ici à la fin du siècle – nos enfants, certainement.2

Nous devrions peut-être considérer l’idée de retourner aux sources du problème, soit la pollution dans sa plus simple expression. Personnellement, je préfère utiliser des énergies renouvelables afin de ne pas brûler des combustibles fossiles. Par exemple, le pétrole est pour moi ce qu’ont été les épices, la soie ou la fourrure dans les siècles passés, c’est-à-dire une matière pour laquelle on envahit d’autres nations avec l’artillerie militaire pour s’emparer de ressources naturelles contre le gré et l’intérêt commun des populations. Toute l’économie mondiale est liée au pétrole. Voilà pourquoi je désire brûler le moins de pétrole possible:

The oil industry, vitually a world government, presides over an economy organized toward the destruction of life. It’s power must be broken, not merely circumvented. The avenues of oil must reached at their point of production, not merely in our own individual use3 .

Cette citation provient d’un livre sur l’écologie publié en 1970.  On disait que l’industrie du pétrole était virtuellement un gouvernement mondial. Nous en sommes encore au même point. Le pétrole, ça pollue et c’est le nerf de nos guerres modernes, qu’il y ait ou pas consensus sur les changements climatiques. Pour le pétrole, on détruit des centaines de kilomètres carrés de terres, de forêts, de montagnes et de vallées en Alberta pour extraire le bitume. Tout ça, sans compter les millions de litres d’eau utilisés pour l’extraire. Et si une taxe globale sur le carbone faisait l’affaire des grandes pétrolières et des guerriers du pétrole parce que ça leur donnerait la possibilité de ne rien changer en échange de payer une taxe, vous savez, pour avoir la conscience tranquille?

Pour ma part, je pense que nous nous sommes égarés du plus important, soit de la pollution. La principale raison pour cette pollution est la surconsommation qui a été encouragée par le pétrole, une source d’énergie qui depuis plusieurs décennies a été plus qu’abordable. Ainsi, soyez assurés, les grands financiers liés à l’industrie du pétrole sont bien contents de cet égarement, car si un accord sur une taxe du carbone est signé à Copenhague, ce seront eux les grands gagnants pendant que ce sera vous qui paierez cette nouvelle taxe, cela en plus de perdre encore un peu plus de souveraineté.

Et si la question des changements climatiques n’était qu’un leurre?

Oublions un instant toute cette histoire de changements climatiques. Nous savons tous que les sources d’énergies sont essentielles pour faire rouler les économies, produire, mais avant-tout primordiales pour se chauffer, s’éclairer, se déplacer, pour cuisiner, etc. Il n’y aura pas de pétrole ou autres énergies fossiles à brûler pour encore bien des années. Et ce pétrole, il provient majoritairement du Moyen-Orient.

N’est-il pas préférable de produire de l’énergie dans son propre pays en premier lieu, et par la suite combler le manque par le pétrole, jusqu’à ce que chaque pays s’auto-suffise? Ainsi, il serait possible de s’enrichir localement tout en créant de nouveaux emplois. Idéalement, pourquoi ne pas développer toutes les énergies renouvelables avec l’aide de nos de taxes et grâce à un interventionnisme étatique calculé et intelligent? Nous n’avons pas besoin de la « peur » des changements climatiques pour prendre cette avenue, il me semble. Il existe des raisons autres que les ours polaires à la dérive pour nous pousser à agir, non?

Le but de la conférence sur les changements climatiques à Copenhague, la suite en quelque sorte de l’Accord de Kyoto,  est de trouver une façon de taxer les pays à travers le monde, d’ériger une sorte de police fiscale internationale du carbone.  Personne ne sait trop où ira l’argent et ce qu’on en fera. Pratiquement aucun pays n’a réussi à atteindre les objectifs de réduction de gaz à effets de serre fixés suite à l’Accord de Kyoto. Par conséquent, même avec une taxe globale sur le carbone, je ne vois pas en quoi ça va aider à faire avancer la cause des pays autre que de perdre un peu plus de leur souveraineté et de donner bonne conscience à la population.

La Suède a réussi à respecter l’Accord de Kyoto, et même à dépasser largement ses objectifs. Je vous conseille fortement de consulter ce site Internet qui présente la plupart des énergies vertes développées et/ou produites en Suède.  Bien sûr, avec un certain interventionnisme d’état en Suède, on a réussi à changer les habitudes de transport ou encore on a aidé les gens à s’acheter des voitures propres ou à produire de l’énergie provenant de la biomasse, pour ne nommer que quelques exemples. Il est vrai, le gouvernement à dû injecter des fonds dans certains programmes incitatifs temporaires, mais il s’agit bien plus d’un investissement que d’une dépense. Pour consulter quelques façons de faire en Suède, je vous invite à consulter mon site Internet dans ma petite section sur le développement durable.

Ceci dit, posons-nous cette question: si on instaure une taxe globale du carbone, est-ce que la Suède aura encore les moyens d’investir dans les énergies propres? Est-ce que la Suède pourra toujours investir dans ce domaine après avoir payé la fameuse taxe obscure? Qu’en sera-t-il pour tous les autres pays à travers le monde, riches ou en voie de développement, qui n’ont même pas réussi à atteindre les objectifs de Kyoto? En quoi la taxe va-t-elle leur permettre d’innover et de suivre l’exemple de la Suède? Pourquoi transférer la souveraineté des pays vers un centre de perception fiscal mondial?

Consensus ou pas

Je ne pense pas qu’il y ait consensus concernant les raisons des changements climatiques. Ce qui est inquiétant présentement, c’est que l’on tente de faire taire les scientifiques qui sont en désaccord avec ce supposé consensus. Encore plus inquiétant, c’est ce genre d’article complètement démagogue qui accuse les autres de démagogie dans les médias où on peut lire:

Car il ne s’agit pas tant d’un conflit sur les changements climatiques que d’un choc des cultures. Il révèle, chez une partie de la population, un anti-intectuallisme profond, un mépris envers l’éducation et un déni de la science, de même qu’une crédulité nourrie dans les médias par des démagogues dont le cynisme est presque obscène. Cette haine populaire presque viscérale, et une certaine peur aussi, ont de plus trouvé un formidable amplificateur, incontrôlé et incontrôlable : Internet. C’est l’ultime refuge des adeptes paranoïaques des théories du complot.4

Ce journaliste parle de « déni de la science » pour les personnes, comme moi, qui prennent la peine de lire et d’écouter les scientifiques qui sont en désaccord avec le supposé consensus. Le texte de ce journaliste est papal au sens où on veut nous faire croire que c’est péché de douter du consensus. Le climategate, pour des centaines de scientifiques réputés à travers le monde, n’est que la pointe de l’iceberg. Ces scientifiques ne sont pas des « anti-intellectuels » ou des « paranoïaques des théories du complot ». Dans ce seul document envoyé au Président Obama à  la fin de 2008, plus  d’une centaine de scientifiques remettent en question les données sur les changements climatiques de l’ONU, donc par ricochet celles du centre de recherche sur le climat de l’Université East Anglia en Angleterre, lequel est maintenant lié au fameux climategate. Bref, pour plusieurs, ce climategate en n’est pas un. Le tapis n’a fait qu’être soulevé.

Il suffit de lire ce qu’ont à dire ces scientifiques pour rationnellement se rendre à l’évidence qu’il n’y a pas de consensus sur les changements climatiques. Je vous conseille de regarder cette présentation de Robert M. Carter, l’un des signataires du document envoyé à Obama.

De plus, si le climategate s’est rendu dans les médias de masse, ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une conspiration, mais plutôt parce qu’on a bel et bien manipulé des données scientifiques. Rex Murphy, qu’on l’aime ou pas, a déclaré sur CBC:

Some of the principal scientists behave as if the own the very question of global warming when they seek to bar opposing research from peer reviewed journals to embargo journals they can’t control, when they urge each other to delete damaging e-mails before freedom of information takes hold, when they talk of ‘hiding the decline’, when they actually speak of destroying the primary data, when now we do learn that the primary data has been lost or destroyed. They’ve lost the raw data on which all the models, all the computer generated forecasts, graphs and projections are based. We wouldn’t accept that at a grade 9 science fair.5

Il résume très bien la situation en disant que les scientifiques derrière le climategate agissent comme s’ils détenaient la vérité absolue sur les changements climatiques et qu’aucun autre scientifique n’a le droit de remettre en question leur façon de faire et leurs données. La science devient dogmatique. Malheureusement, il est vrai que la conférence sur les changements climatiques à Copenhague ressemble de plus en plus à la grande marche vers la Mecque. Pour ma part, rien ne va changer dans ma vie de tous les jours.

Prendre mon vélo et douter, c’est ce qui me tient en santé. Il y a une chose que je ne veux pas voir se réaliser: une taxe globale sur le carbone qui empêcherait la Suède de continuer à développer de nouvelles énergies et de garder tous ses moyens pour réduire la pollution de toute sorte.  En bout de ligne, les personnes qui sont en désaccord concernant les changements climatiques et le rôle de l’humain pour ces changements ne veulent pas retourner en arrière. Retourner en arrière, pour moi, ce  serait de transformer la science en religion. Payer une taxe globale sans réfléchir sur la situation dans le simple but d’avoir la conscience tranquille revient à payer l’offrande dominicale pour effacer ses péchés.

  1.  Le Petit Robert, 2005 []
  2. Goldsmith, Edward (c1972). Changer ou disparaître, Paris, Fayard, 158 pages []
  3. Love, Glen A (c1970). Ecological crisis: readings for survival, N.Y., Harcourt Brace Jovanovich, 342 p. []
  4. Voir Climategate: le déni de la science sur Cyberpresse []
  5. Voir l’intervention de Rex Murphy en vidéo []

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  1. 1 Victor Le 18 décembre 2009 à 15h13

    “Et si une taxe globale sur le carbone faisait l’affaire des grandes pétrolières et des guerriers du pétrole parce que ça leur donnerait la possibilité de ne rien changer en échange de payer une taxe, vous savez, pour avoir la conscience tranquille?”

    Au contraire.
    1) les compagnies n’ont pas de conscience, sinon, ça se saurait.

    2) Les pétrolières ne veulent pas de taxe carbone. En fait, depuis 20 ans, elles mettent des bâtons dans les roues de la science, au sujet du climat. Voir cet article de l’Express:
    http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/ccedil-a-chauffe_479006.html
    Ou encore ce site, qui montre le lien entre plusieurs “scientifiques sceptiques sur le climat” et les compagnies pétrolières de financement.
    http://www.exxonsecrets.org/index.php?mapid=1365

    En fait, les pétrolières sont très actives pour miner la confiance des gens et faire plier les dirigeants (parti conservateur au Canada) et pour faire planter les négociation sur la régulation des émissions de GES.

    3) Une taxe sur le carbone a un effet dissuasif. Plus vous en émettez, plus vous payer. C’est donc un incitatif pour en émettre le moins possible, et même, pour trouver des alternatives, et des mesures technologiques, en les rentabilisant.

    “Si un accord sur une taxe du carbone est signé à Copenhague, ce seront [les grands financiers liés à l’industrie du pétrole] les grands gagnants pendant que ce sera vous qui paierez cette nouvelle taxe, cela en plus de perdre encore un peu plus de souveraineté.”

    Je ne comprend vraiment pas votre raisonnement économique en la matière. Une bonne analogie pourrait être faite avec la consigne sur les cacannes. Les fabricants et détaillants n’ont pas aimé cette mesure, mais les consommateurs n’ont en bout de ligne payé que 5 cents par canne de dépôts jusqu’à ce qu’ils la ramène – eux ou quelqu’un d’autre, un itinérant par exemple. Eh bien, cette mesure a réussie à faire passer le taux de récupération de 15% environs à 80% environs. Il n’y a presque plus de canes vides qui traînent dans les rues ou les parcs, contrairement au milieu des années 90. CokaCola ne fait pas une cenne avec cette mesure, mais les municipalités, elles, font énormément de gains! Des coûts en moins (rammassage, décharges) des revenus de plus (la brique d’aluminium vendue), moins besoin de taxer tout le monde pour leur revenus, puisque ce sont ceux qui achètent les cacanes qui paient le dépôt (utilisateur-payeur).

    C’est le principe d’une fiscalité intelligente. Même chose avec les cigarettes: ceux qui fument paient plus pour leur éventuel besoin de santé, au lieu de faire porter la charge sur tout le monde.

    En taxe carbone, les agriculteurs locaux, les compagnies qui produisent en émettant moins de GES, les gens qui achètent local, les végétariens et ceux qui produisent eux-même ne paieront pas ou très peu de taxes. Par contre, les voyages d’affaires en jet, les fruits qui viennent d’Australie ou du Brésil, le plastique, ça, ça sera taxé.

    Une taxe carbone découragera le voyagement excessif des marchandises, et encouragera de ce fait même la souveraineté économique et alimentaire.

    “Nous n’avons pas besoin de la « peur » des changements climatiques pour prendre cette avenue, il me semble. Il existe des raisons autres que les ours polaires à la dérive pour nous pousser à agir, non?”

    C’est un point de vue. Mais si la disparition des espèces les plus spécialisées aux climats froids ne vous émeut guère, la fonte des glacier de montagne (dont dépendent pour l’eau douce un milliards de personnes) et la montée des océans vous feront peut-être prendre la chose plus au sérieux.

    Ceci dit, pour toutes les autres raisons que vous avancez, je suis parfaitement d’accord avec vous. Toutes les bonnes raisons convergent.

    “Personne ne sait trop où ira l’argent et ce qu’on en fera.”

    Vous n’êtes pas renseigné tout simplement. De l’aide au développement, notamment en énergie renouvelable et efficacité énergétique, et la plantation de milliards d’arbres dans des régions sèches font déjà partie des accomplissements de l’argent du carbone.

    “Ceci dit, posons-nous cette question: si on instaure une taxe globale du carbone, est-ce que la Suède aura encore les moyens d’investir dans les énergies propres?”

    Je crois que vous n’êtes pas familier avec le principe des taxes. Une taxe est imposée sur l’objet de sa taxation. Si on taxe les bijoux et que je n’achète aucun bijoux, je ne paye aucune taxe. Je croyais que ce principe était assimilé par tout le monde. Si un pays dépasse ses engagements, non seulement il ne paiera pas de taxe-carbone, mais il pourra financer les mesures qui lui permettront d’être encore plus ambitieux.

    “En quoi la taxe va-t-elle leur permettre d’innover et de suivre l’exemple de la Suède? ”
    En décourageant les pratiques qui la font payer. Si un pays a le choix entre préserver une forêt tropicale, ou la raser pour faire du boeuf, dans le monde actuel, elle est beaucoup trop encouragée à la raser. Mais avec une taxe, ça changera peut-être la balance. Si elle protège une forêt qui était supposée d’être coupé, l’argent de pays qui ne respectent pas ses obligation (le Canada par exemple) pourra servir à “récompenser” la politique de préservation, et des mesures pour utiliser sa forêt de manière plus durable (exploitations de produits forestiers, coupe sélective, etc). Voilà le principe.

    “Pourquoi transférer la souveraineté des pays vers un centre de perception fiscal mondial?”
    Ok… Depuis le début j’utilise ton expression “taxe”, mais il faut savoir que ce n’est pas le bon terme. Au niveau international, il s’agit plutôt de pénalités économiques, qui font partie d’une entente multilatérale entre pays souverains. Les ententes internationales, celles qui sont contraignantes, affectent en effet un peu la souveraineté des états. Mais il y en a déjà plusieurs, l’OMC, par exemple, qui impose des pénalités aux pays qui subventionnent leur agriculture par exemple. Mais il y en a des tonnes d’autres. Les pénalités servent à “donner des dents” aux accords, pour que ça ne soit pas des voeux pieux sans portée. Respecte ton engagement, et tu n’auras pas de pénalités. L’OMC le fait pour son idéologie du libre marché mondial. Les conférences sur le climat veulent utiliser des pénalités pour donner des dents aux accords, et s’assurer que les pays respectent leurs engagements.

    La taxe-carbone, le vrais terme, est utilisé pour le niveau national. C’est une mesure d’un État, sur ses industries. Une autre mesure est le “cap and trade”. Au canada, Mulcair vantait le cap-and-trade, et Dion, la taxe. Les deux moyens ont leurs avantages et leurs inconvénients. Mais il s’agit de mesures nationales.

    “Je ne pense pas qu’il y ait consensus concernant les raisons des changements climatiques.”

    Il existe pourtant un consensus scientifique. Consensus ne veut pas dire unanimité, bien sûr, et ça ne signifie pas que tous les éléments sont parfaitement compris et qu’il n’y a aucune incertitude. Il existe une incertitude statistique sur tous les éléments mesurés, sur toutes les prédictions et modèles, dans la science climatique. Mais ça n’empêche pas le consensus du domaine en ce qui concerne les grandes lignes.

    “Le texte de ce journaliste est papal au sens où on veut nous faire croire que c’est péché de douter du consensus.” Le texte de ce journaliste est fendant et désagréable. Mais il n’est pas dénué de fondements. Plusieurs de scientifiques repris par les anti-kyoto sont liés de très près à l’industrie (je n’aime pas ce genre d’argument, mais il est par contre essentiel dans la situation)et aussi avec les campagne contre l’enseignement de l’évolutionniste dans les écoles aux états-unis. Les médias qui alimentent le plus les thèses anti-réchauffement sont FoxNews, ou les radios de Québec, qui ne sont pas typiquement favorable aux intellectuels et aux universitaires, c’est le moins qu’on puisse dire. Par contre, ça ne mérite pas le mépris, bien d’accord avec toi.

    Le “climategate” n’a montré aucune fraude scientifique. Au contraire, le fait que les courriels confidentiels soient maintenant au vu et au su de tous est une excellente nouvelle qui devrait rassurer tout le monde. Les courriels ont révélés ce qu’on savait déjà : que la présentation des données manquait de neutralité et que les scientifiques avaient un parti pris. Il ne faut rien connaître du monde académique pour croire que c’est un phénomène unique: c’est comme ça partout. Les écoles de pensée s’affrontent, les revues se boycottent, etc. C’est dommage mais c’est ainsi. Il n’y par contre eu aucune fraude, aucune invention de données, rien qui remette en question la somme colossale des données scientifiques (en climatologie, océanographie, géographie, biologie, etc), qui valident la thèse du réchauffement climatique par les GES.

    Merci.

    Et j’espère que mes remarques sauront vous être utiles dans vos réflexions.

  2. 2 Sylvain Racine Le 30 janvier 2010 à 10h45

    Pour vous M. Victor. Et j’espère que ce texte saura vous être utiles dans vos réflexions.

    It’s time to stop worshipping the false gods behind global warming
    By Ryle Dwyer

    Saturday, January 30, 2010

    THE global warming crisis is now being rebranded as a climate change crisis because it seems that instead of getting warmer, we may actually be getting colder.

    Some years ago the New Scientist published a report based on an interview with an Indian glaciologist who predicted that the glaciers in the Himalayas would disappear by 2035 as a result of global warming.

    This could have catastrophic water implications for people living in some of the most densely populated areas. As many as half-a-billion people are dependent on water from the Himalayas.

    The new data, released in recent weeks, indicates that 30 of the 96 glaciers in the Himalayas actually increased in mass during 2007-2008. Glaciers are also expanding in the Antarctic, New Zealand, and Norway.

    Scientists who have been questioning the whole global warming hysteria have been largely ignored because what they have been saying does not suit what is essentially a political agenda.

    We are being told that anthropogenic global warming (AGW), which is “global warming caused by man,” is going to have catastrophic consequences. AGW alarmists claim that manmade carbon dioxide (CO2) is causing the globe to heat up, thereby putting life as we know it at risk. Is the earth really warming?

    The warmest year in the 20th century was 1934 and it was followed by five of the coldest years in the century. While 1998 was the second warmest year of the century, temperatures have flattened since then. The hysteria is as unconvincing as the science behind it.

    In 1975, climatologists were warning that the earth was entering a new ice age. Some desperate solutions were advocated, such as coating the North Pole with soot to absorb solar energy to prevent the anticipated global cooling.

    Bert Bolin, a Swedish climatologist, advocated that people burn more coal and oil in order to generate greenhouse gas to stave off the anticipated ice age. The same Bert Bolin became the first chairman of the UN’s Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), which has been warning of impending doom due to AGW.

    The first IPCC report in 1991 included a graph of temperature over the last 1,000 years. It depicted the medieval warm period from 900 to 1300 AD, followed by the little ice age, which lasted from 1300 to 1850.

    An IPCC report in 2001, however, included a new graph which showed the global temperature on a relatively flat line from 1000 to 1850, with a dramatic spike up after that. This graph, which ignored both the medieval warm period and the little ice age, has been totally discredited.

    The earth has gone through cycles of global warming and cooling even within recorded history. From 200BC to 600AD was known as the Roman warming period, from 600 to 900 was the cold period of the Dark Ages, and from 900 to 1300 was the medieval warming period. During the latter period, which was before Christopher Columbus “discovered” America, the Vikings settled in Greenland.

    The remnants of some of their farms have been found. One farm had barns capable of holding about 160 cows, while the barns at two other farms could hold between 30 and 50 cows each.

    Where did they get the hay to feed the cows in winter? Clearly, Greenland was able to grow the grass for winter feed for the cattle and must have been much warmer then than it is today.

    How could the IPCC have got its 2001 report so wrong? It certainly raises serious questions about its science. Dissenting scientists contend, for instance, that the IPCC reports were to serve a political agenda rather than science.

    Contributing scientists were told their dissenting commentaries were deleted from the final report of 1996 “in order to ensure that it conformed to the policymakers’ summary”. The policymakers’ summary should be based on the report, not the other way around.

    This was not the way a scientific report should be written. They came up with a phoney consensus by ignoring the dissenting views of participating scientists.

    Last autumn the so-called Climategate scandal erupted following the unauthorised release of emails and other documents from the climate research unit at the University of East Anglia. The scandal exposed arbitrary manipulation of climate data in order to fit preconceived hypotheses.

    When the Journal of Climate Research published papers challenging the notion that the temperatures in the late 20th century were warmer than a millennium earlier, for instance, the author of the discredited 2001 graph essentially suggested trying to put that journal out of business.

    “Perhaps we should encourage our colleagues in the climate research community to no longer submit to, or cite papers in, this journal,” he wrote in one of the emails. “We would also need to consider what we tell or request of our more reasonable colleagues who currently sit on the editorial board.”

    The arrogance and the distortion of both the scientific methods and ethics, which the emails revealed, was nothing short of astounding. Why would any reputable scientist do that? East Anglia University announced a wide-ranging probe into allegations that its scientists manipulated data about global warming. This review will examine all the email exchanges to check for evidence that data were manipulated or suppressed in ways that are “at odds with acceptable scientific practice and may therefore call into question any of the research outcomes”, according to the university.

    AGW alarmism has been be serving a number of agenda. The motives include environmentalism, ego, greed and political goals that span the spectrum.

    SOME authorities argue that the focus on biofuel has actually increased the amount of oil used and greenhouse gas generated. Following studies at Princeton University, for instance, Prof Tim Searchinger reported in 2008 that substituting biofuels for petrol will nearly double emissions of greenhouse gases when all the carbon costs of producing the biofuel and the lower energy content of the biofuel are taken into account.

    In its cover story on April 7, 2008, Time magazine described how turning crops into fuel increases food prices. In the pursuit of biofuels the US could for the first time actually become a grain importer, rather than exporter. This could have disastrous implications for those areas of the world where people are starving already.

    The whole thing is not going to curb CO2 emissions, with the result that the environmental justification for the biofuels is flawed. Maybe there could be justification for using biofuels in order to cut down or eliminate our dependence on imported oil, but let that be the reason for doing so.

    Careers, reputations, and bureaucracies now depend on there being a climate crisis. Al Gore collects a $200,000 fee for presentations, and that is possibly minor compared to what he will earn in carbon trading fees from Generation Investment Management, which he co-founded and which is an investor in the Chicago Climate Exchange.

    An article in The Wall Street Journal last October suggested that carbon permits could become the largest commodity market in the world, growing to as much as $3 trillion by 2030. Bernie Madoff got away with his Ponzi scheme for so long because people were afraid to question what he was doing. Surely we should be questioning the so-called global warming scam.

    This story appeared in the printed version of the Irish Examiner Saturday, January 30, 2010

    Read more: http://www.examiner.ie/opinion/columnists/ryle-dwyer/its-time-to-stop-worshipping-the-false-gods-behind-global-warming-110857.html#ixzz0e6w2P119

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