Le jeudi 3 décembre 2009

PolitiqueSociétéQuébec

L’indépendance du Québec le même jour!

Un peuple informé majoritairement peut disposer de ses élus très rapidement

L'indépendance du Québec ]

Par Jean-Pierre Plourde

Si vous voulez l’indépendance en une journée, commençons par renseigner le peuple, tout le reste va venir tout seul et très vite. Les Québécois doivent s’ouvrir l’esprit et accepter d’entendre ce qu’on les conditionne à ne pas entendre et de lire ce qu’ils sont conditionnés à ne pas lire.

Existe-t-il un moyen de faire l’indépendance en un seul jour?

Ma réponse va à contre sens de tout ce que vous avez entendu jusqu’ici.

L’indépendance à petit pas ne peut pas marcher au Québec, par ce que j’ai démontré que les Québécois sont conditionnés par le contrôle de l’information et des médias, sauf internet.

Les stratégies appliquées par Ottawa sur nos jeunes cerveaux sont, par exemple, le trafic de nos livres d’histoire dans les écoles, la saturation de musiques anglophones, le projet d’apprentissage de l’anglais dès la première année, ainsi que l’immigration anglophone intensive à Montréal.

En psychologie, on appelle cela du conditionnement mental.

Avec de telles stratégies, on peut amener quelqu’un à se trouver bien, comme soumis, sans que ce quelqu’un se rende compte qu’il est en fait manipulé et dépouillé de ses biens. Cette personne en vient à ne plus croire en ses valeurs et en sa capacité d’accomplir des choses. Il accepte sa condition d’être inférieur, d’être considéré et traité comme un esclave par ses voisins. Son insécurité l’amène à accepter du racisme à peine voilé à son endroit.

Ces techniques sont empruntées au BDSM, et sont appliquées par un état sur une partie de ses citoyens.1

Peu de gens perçoivent les stratégies cachées derrière les négociations pour l’achat de Énergie Nouveau-Brunswick par Hydro-Québec. En fait le contrôle de notre entreprise est en jeu. D’autres profiteront des avantages que nous devrions bénéficier, nous aurons des hausses de tarifs alors que les gens du Nouveau-Brunswick verront leurs tarifs réduits et gelés pour 5 ans. Il faut ne pas savoir compter pour accepter cela. Notre entreprise nous pénalise au lieu de nous faire profiter de sa croissance…

Tout économiste qui s’aventure à discuter pour contrecarrer cette transaction, et il y en a eu quelques uns, se voit limité dans ses publications et sa couverture médiatique. Seulement les discussions présentées par Hydro-Québec nous sont présentées de façon répétées comme une bonne décision par les médias.

À l’Université du Québec à Chicoutimi, on ne peut discuter de politique dans les ateliers, lors de colloques sur l’avenir du développement régional. J’en ai fait la preuve en participant à plusieurs de ces colloques. Le modérateur à la fin de toutes discussions ne retenait jamais les items à caractères politiques.

En septembre 2009, dans un atelier traitant des structures à implanter pour favoriser notre développement, on a eu droit à l’intervention de quelqu’un qui, après mes interventions, est venu faire une mise en garde générale prétendant “qu’on allait trop loin” et “de faire attention”. Il ne s’adressait pas à moi directement, mais au groupe de l’atelier dont il semblait être connu, est-ce assez clair! Je vous rappelle que j’étais dans une institution de haut savoir. Lors de la plénière, lorsque j’ai soulevé les conflits d’intérêts de l’approche commune, on aurait pu entendre une mouche voler, on sentait une indisposition générale.

Le premier outil utilisé par un pays qui fait la guerre, c’est le contrôle de l’information. C’est de cela qu’il faut informer les citoyens et lui donner des exemples. Avec M. Charest, les exemples sont légions. Par exemple, pas de commission d’enquête pour camoufler une perte de 40 milliards de la Caisse de dépôt, retards injustifiés pour enquêter ou donner des réponses sur le favoritisme et les contrats sans appels d’offre à des amis …

Il y a tellement d’exemples indiquant que mes analyses sont les bonnes, qu’on devrait, en utilisant les bons arguments et avec la collaboration de tout le monde, être en mesure de réveiller nos frères et soeurs en quatre à six mois.

Un peuple ne peut pas décider de son avenir s’il ne connaît pas toutes les données impliquées dans son choix.

Qu’on donne au peuple les vrais réponses à ses questions et nous aurons notre indépendance l’été prochain.

Il est reconnu international que c’est le peuple qui est souverain, pas les élus! Les élus sont les représentants du peuple et peuvent être démis, temps d’élection ou pas.

Pour Ottawa, la tromperie est même inscrite dans la Constitution! Dans la Constitution Américaine, on commence par ” We the People of America…”, alors que dans la Constitution Canadienne, c’est plutôt ” We the Government of Canada…”.

C’est à nous d’informer les citoyens afin qu’on puisse dire tous ensemble à Ottawa, tasse-toi mon oncle, ici tu est chez nous, lève les pieds.

M. Charest nous retourne au temps des bouts de chemin de Duplessis, des pots-de-vins, des décisions cachées, etc. Pendant ce temps là, il part avec la “Caisse”, au sens propre comme au figuré, les fédéraux ont imbriqué toutes nos possessions.

Les exemples sont là, tout à fait lisibles et on est tous conditionnés à ne pas les assimiler. Le plus bel exemple de cela: “Les accommodements raisonnables”. Existe-t-il plus grande arnaque que de conditionner un peuple à s’écraser et à accepter de disparaître volontairement?

Si vous voulez l’indépendance en une journée, commençons par renseigner le peuple, tout le reste va venir tout seul et très vite.

Il faut imposer le respect de son identité, si l’on veut vivre en liberté.

Les Québécois doivent s’ouvrir l’esprit et accepter :

  1. À entendre ce qu’on les conditionne à ne pas entendre;
  2. À lire, ce qu’ils sont conditionnés à ne pas lire.

Réussissons cela Mesdames et Messieurs et l’indépendance, c’est pour l’été prochain.

Retenez bien ceci: C’est le peuple qui est souverain, pas le gouvernement… Les élus ne sont que le représentant du peuple.

Un peuple informé majoritairement peut disposer de ses élus très rapidement. Les Ukrainiens l’on fait avec, tenez-vous bien, l’aide du Canada! Les Russes l’ont fait également, de même que les citoyens de plusieurs anciens satellites de Russie.

Qui veut la fin, prend les moyens! Ces moyens, nous les avons et vous faites partie de la solution. Prenons-les…

Jean-Pierre Plourde

  1. Voir à ce sujet mon Étude sur le comportement des Québécois face à leur avenir []

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Cet article de 924 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 14 ans et 3 mois, le jeudi 3 décembre 2009.

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