Un projet de loi modifiant la carte électorale canadienne serait en préparation. Ce projet ferait passer de 308 à 342 sièges le nombre de sièges au Parlement canadien, sans accorder un seul nouveau siège au Québec.
Il procède du principe d’une représentation équitable des citoyens. Ce principe n’est toutefois pas appliqué partout. Ainsi, les Maritimes, la Saskatchewan, le Yukon et le Nunavut sont surreprésentés aux Communes eu égard à leur population.
Avec le maintien de ses 75 sièges, le poids relatif du Québec dans le Parlement canadien passerait donc de 24,4% à 21,9%.
Le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait bien tenté de faire adopter un projet semblable il y a deux ans, mais il avait dû faire marche arrière devant l’opposition unanime de l’Assemblée nationale du Québec.
Cette fois, il semble bien que la voix de l’Ontario et des provinces de l’Ouest l’ait emporté sur celle du Québec. Le gouvernement fédéral a fait savoir qu’il était hors de question d’accorder un statut particulier au Québec et de maintenir artificiellement élevé son poids politique à Ottawa.
2 Comments To "Le poids politique du Québec pourrait s’amenuiser"
#1 Comment By FredericL On 23 novembre 2009 @ 7h20
Tant que les québécois s’entêteront à voter BQ, nous n’aurons aucune influence à Ottawa. Désolé pour les beaux penseurs, mais c’est comme ça que fonctionne. Le BQ est, et a toujours été, un véritable boulet pour le Québec sur la scène fédérale.
Le Québec étant un peuple minoritaire en Amérique du Nord, il doit utiliser tous les moyens disponibles pour avoir de l’influence, pour avoir un impact. Est-ce que c’est le Bloc Québécois nous permet de faire ça ? Bien sûr que non.
On n’aura pas de nouveau Meech tant que le Québec ne fera pas parti des partis politiques qui peuvent changer les choses.
Qu’on arrête de dire qu’on n’a pas de pouvoir au Canada: on choisit de ne pas en avoir !!
#2 Comment By Dave On 23 novembre 2009 @ 13h50
Bin oui, encore le discours creux qu’il faut voter du bord du pouvoir. C’est ce qui se passait avant l’arrivée du Bloc. Par exemple en 1982, lors du rapatriement de la Constitution. On avait voté du “bon bord”, du bord du pouvoir. Et est-ce que ça nous a servi? Pas pantoute! Trudeau disait même qu’on avait pu un mot à dire puisqu’on avait voté pour son parti! Avoir du pouvoir de même? Non merci!