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Grippe H1N1: Étude clinique du vaccin Arepanrix au Canada

Le vaccin Arepanrix de Glaxosmithkline a été autorisé par le Gouvernement du Canada le 21 octobre 2009. Santé Canada considérait:

Conformément à son examen des données portant sur la qualité, l’innocuité et l’immunogénicité du produit, et compte tenu de la menace actuelle de pandémie et du risque qu’elle pose pour la santé humaine, Santé Canada juge que le rapport entre les avantages et les risques du vaccin ArepanrixMC H1N1 est favorable à l’immunisation active contre la souche du virus grippal H1N1 de 2009 dans un contexte de pandémie officiellement déclarée.

On a lu et entendu dernièrement dans les médias que cette pandémie était loin d’être aussi menaçante que prévue.  La grippe A H1N1 ressemble davantage à une forte grippe saisonnière, types de grippes auxquelles les Canadiennes et les Canadiens doivent faire face année après année. Par contre, en temps normal, des nouveaux vaccins contenant des adjuvants non testés suffisamment et sur une longue période ne font pas parti du tableau. J’ai bien démontré que nous sommes bien loin du nombre de morts annoncés. Marie-Claude Lortie, à la Presse, journaliste qui n’a pas eu peur dernièrement de remettre les pendules à l’heure, écrivait dans sa chronique du 12 novembre 2009: H1N1: Ohmmmmm…,:

Mais la réalité est que, malgré ses cruels méfaits épars, côté mortalité, d’après ce que l’on voit jusqu’à présent, sa force globale n’a rien de plus que la grippe saisonnière banale. En fait, si c’est du spectaculaire que vous attendiez, oubliez ça. Mis à part son apparent penchant pour les plus jeunes – plus jeunes en tout cas que les victimes de la saisonnière -, cette grippe fait dans l’ordinaire.

La grippe A H1N1, personne ne tend à le nier, touche davantage les jeunes personnes que les personnes âgées, mais c’est peut-être aussi parce que, contrairement à la grippe saisonnière des dernières années, les personnes âgées sont moins touchées. Par conséquent, le poids sur le système de santé des personnes atteintes de la grippe devrait aussi ressembler aux années précédentes de façon globale. La plus grande peur était de voir des milliers d’enfants mourir de ce virus, et les médias ont bien joué sur cette note aigue.

Les hôpitaux ont même dû corriger la situation qui devenait insoutenable, à la limite dangereuse pour la vie des enfants vraiment malades. Dans un communiqué de presse datant du 29 octobre 2009, le CHU Sainte-Justine et L’Hôpital de Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill informaient qu’il y avait:

une forte augmentation du nombre des patients dans leurs départements d’urgence. Les enfants s’y présentent avec de la fièvre et des symptômes grippaux bénins. Les hôpitaux désirent rappeler aux parents que leurs urgences sont réservées aux soins urgents. Les symptômes grippaux bénins doivent être soignés à la maison. De plus, en raison de la demande accrue de soins, les hôpitaux NE font PAS de test de dépistage de la grippe A (H1N1) pour les enfants.

À ce moment, les autorités se rendaient comptent peu à peu qu’elles avaient pesé trop fort, soutenues par les médias de masse, sur le bouton panique. Bref, les médias et les autorités passaient rapidement de notes aiguës à graves et de graves à aiguës. Résultat:  une cacophonie totale.

Personnellement, j’ai toujours été contre cette campagne de vaccination massive alors que l’on pousse des gens en excellente santé à se faire vacciner avec un vaccin qui a été autorisé en cinquième vitesse, justifié semble-t-il par un virus dévastateur. Mais le virus n’est pas dévastateur. Donc, il est raisonnable de croire que l’on utilise la population comme si elle était composée de rats de laboratoire.

Avec la pandémie que l’on vit actuellement, les risques de la vaccination sont plus grands que les bienfaits, surtout que l’on ne connaît pas les résultats d’études clinique à long terme pour les personnes en santé. La très grande majorité de ces personnes, si elles attrapent la grippe, vont s’en sortir sans aucun problème. Alors, pourquoi exiger des personnes en santé qu’elles soient vaccinées?

Il faut rappeler que l’adjuvant dans le Arepanrix, le vaccin, n’a jamais été proprement testé. C’est Santé Canada et Glaxosmithkline eux-mêmes qui le disent.

Voici ce que l’on retrouve dans l’adjuvant: “L’adjuvant AS03 est une émulsion blanchâtre stérile, homogénéisée, composée de DL-α- tocophérol, de squalène et de polysorbate 80, présentée dans un flacon de 3 mL.”

Premièrement, le squalène est formellement interdit aux États-Unis.1 Il y a plus inquiétant encore. Concernant le polysorbate 80, des études, avec des conclusions pas très heureuses, ont été effectuées sur des rats de laboratoire.

Vous pouvez lire à ce sujet cette étude, Delayed effects of neonatal exposure to Tween 80 on female reproductive organs in rats et celle-ci: Evaluation of developmental neurotoxicity of polysorbate 80 in rats.

Pourtant, Santé Canada dit avoir “évalué l’innocuité et l’efficacité de l’adjuvant AS03 devant être utilisé dans le vaccin. Tous les résultats ont été considérés comme acceptables”

Acceptable?!?  Ce serait acceptable si les gens qui attrapent la grippe présentement tombaient comme des mouches, mais ce n’est pas le cas. Un “D”à l’université est “acceptable”. Il me semble que les Canadiennes et les Canadiens méritent mieux, non? Un “B+”, du moins.

Je vous laisse tirer vos propres conclusions. N’oubliez pas, le vaccin Arepanrix a été autorisé en cinquième vitesse pour combattre une pandémie de grippe A H1N1 apparemment dévastatrice. C’est pour cette raison que le Gouvernement du Canada, sous les ordres de l’Organisation mondiale de la santé, a jugé qu’il valait la peine de prendre le risque d’utiliser ce vaccin non suffisamment testé.

Qu’en est-il vraiment de cette pandémie? Pour ma part, il semble que les Canadiennes et les Canadiens testent le vaccin. En plus de payer Glaxosmithkline pour son vaccin, vous testez le vaccin sans être rémunérés. Assez loser merci.  Que l’on vaccine les femmes enceintes et les enfants à risque avec le vaccin sans adjuvant, ça passe, mais que le gouvernement et les médias continuent à faire peur à la population en santé pour qu’elle se soumette au vaccin avec adjuvant, c’est totalement immoral considérant le niveau de virulence de cette pandémie.

  1. Pour plus de détails, voir l’article ici et []
7 Comments (Open | Close)

7 Comments To "Grippe H1N1: Étude clinique du vaccin Arepanrix au Canada"

#1 Comment By Pascal On 17 novembre 2009 @ 5h42

Bonjour à tous 🙂

Etant dans les soins je ne peux réagir à la lecture de cet article, moi je vis en Suisse donc peut être que ce virus n’est pas pris en compte de la même manière..

Quand vous dites que les hôpitaux ne font PAS de test de dépistage de la grippe A (H1N1) pour les enfants, cela m’étonne grandement puisque se sont eux les plus à risque..

Et ce que je vais dire, vous n’allez surement pas aimer mais je le dis quand même, je pense que vous n’avez PAS compris quel est le but à une vaccination face à une pandémie:
quand vous dites “C’est totalement immoral considérant le niveau de virulence de cette pandémie” c’est évident que les personnes bien portante ne risquent pas grand chose, si ce n’est qu’une fois infectées elles vont transmettre le virus, et donc le re-donner aux personnes sensibles! quel est le risque chez le jeune enfant de moins d’un an? la détresse respiratoire.
Maintenant faite appel à votre imagination si vous n’avez pas d’expérience, imaginer un bébé de qques jours lutter avec son respirateur, simplement car des personnes bien intentionnées étaient venues féliciter la maman qques jours plus tôt.. c’est du vécu, je vous assure que vous aviez raison, la maman n’a que des symptomes de grippe qui ne la mettront pas en danger . . .

c’est pour cela que je pense que votre article est DANGEREUX monsieur!
Salutation à tous.

#2 Comment By Sylvain Racine On 17 novembre 2009 @ 14h38

Bonjour Pascal,

Premièrement, je n’ai pas suggéré aux personnes à risque de ne pas se faire vacciner. Si je vous comprends bien, il faudrait faire vacciner TOUT le monde pour les enfants de moins de un an?

Pour un enfant de moins de un an, quelle est la différence entre la grippe saisonnière et la grippe A H1N1? Chaque année, des milliers d’enfants attrapent la grippe. Est-ce une raison de vacciner toute la population?

Est-ce moralement acceptable de vacciner toutes les personnes âgées entre 18 et 60 avec un vaccin en cours d’étude? Un vaccin avec un nouvel adjuvant?

De plus, les personnes vaccinées peuvent aussi transmettre le virus. Par exemple, une personne vaccinée qui entre en contact avec le virus en route vers l’hôpital peut aussi transmettre le virus si elle a le virus sur ses vêtements ou sur la peau.

Bref, voulons-nous une société dans laquelle tout le monde aura un système immunitaire “artificiel”? Une société dans laquelle les vaccins et les antibiotiques remplaceront le fonctionnement naturel du système immunitaire? Les virus mutent et muteront toujours, tout comme les bactéries développeront une résistance, surtout si on utilise trop d’antibiotiques.

Un bébé sur un respirateur, oui, c’est triste. Mais que faisons nous des risques pour toute une population? On peut bien sauver quelques bébés, mais si on rend des centaines de personnes incapables à se reproduire, nous ne seront pas plus avancés!

Combien de temps dure l’effet de la vaccination? Si tout le monde est vacciné, et que le virus revient dans 5 ans, croyez-vous que les gens seront encore immunisés contre ce virus s’ils ne le combattent pas dès maintenant? Prenez par exemple les personnes de 60 ans et plus aujourd’hui. On a dit qu’elles sont pour la plupart immunisées car elles auraient été en contact avec un virus “cousin” d’avant 1957. Si ces mêmes personnes avaient été vaccinées, c’est-à-dire qu’elles n’avaient pas combattu la grippe à cette époque, croyez-vous qu’elles seraient toujours immunisées aujourd’hui?

Finalement, je ne vois pas en quoi mon article est dangereux. Je n’ai fait qu’informer sur le contenu du vaccin. Saviez-vous que l’OMS elle-même a dit qu’elle y pensera à deux fois avant de déclarer un pandémie comme celle de cette année? À ce sujet, je vous invite à lire ce message: http://www.resterenvie.com/blogue/?p=662

Revenez lire mon prochain article vers la fin de la semaine, et on verra qui est dangereux.

Bonne journée

#3 Comment By Pascal On 17 novembre 2009 @ 15h47

Re bonjour,
Pour commencer ca me fait bien plaisir d’avoir eu ta réaction, comme tu dis tu ne fait qu’informer et chacun peut avoir ses idées sur la question.

Pour ma part je continue à dire que ce vaccin n’est pas en “cours d’étude” comme on le dit tant, en effet cet adjuvant (squalène) qui cause tant de polémique est déjà largement utilisé dans les vaccins grippaux saisonniers (administré à 40 millions de personnes l’an passé). Et malgré cette vaccination, on compte 400 000 décès par année de la grippe, mais c’est devenu “normal” on en parle pas.. Par contre a mon avis si on supprimait ce vaccin saisionnier, je pense qu’on viendrait à réduire nettement l’espérance de vie pour les mois d’hiver, non?

Pour revenir à l’adjuvant, si on l’utilise c’est qu’il servirait à stimuler plus fortement le sys. immunitaire afin d’administrer moins de virus, donc par économie. Mais qui dit économie dit aussi vaccin moins cher, naturellement cela ne coute pas moins cher pour nous donc on apprécie pas, mais ce qu’il faut comprendre c’est moins cher à produire, donc possibilité pour les pays en voie de développement de s’approvisionner et donc de vacciner aussi ces populations.. C’est pas imporatnt aussi ca?

C’est vrai que je contre dit pas tout ce que tu dis, surtout au sujet de l’OMS, mais faut avouer que quoi qu’ils fasse ils seront critiqué..
Tu sais nous pour ce qui concerne la Suisse, la population a critiqué car ils ont voulu faire + de tests, du coup on a commandé les vaccins + tard que le reste de union européenne, puis ils ont été largement critiqué car ils aurait acheté trop de vaccins, et aujourd’hui ils sont critiqué car ils commencent par vacciner le personnel soignant et gens à risque avant les autres qui ne le seront qu’en décembre.. Donc quoi qu’ils fassent…

Le but d’une campagne de vaccination ne sert pas à protéger les individus, mais seulement les individus faibles ou à risque. Mais pour pouvoir les protéger, oui il faut vacciner un maximum de personnes.
Car comme tu disais oui il peut continuer à transporter le virus sur ses vêtements, mais on est en présence d’un virus pas d’une bactérie ou d’un germe, c’est à dire qu’il a une faible durée de vie dans l’air, de l’ordre de qques heures.

Maintenant comme tu dis c’est à chacun de faire son choix, et le mot “dangereux” était peu être un peu fort, et j’ai aussi une vision déformée des choses car je suis ambulancier, mais combien je vois de “petits vieux” atteints de détresse respiratoire et d’infections “bénines” devenir des pneumonies graves, alors qu’il aurait peut etre suffi de vacciner les gens qui les entours 🙂

Meilleures salutations

#4 Comment By Just One On 21 novembre 2009 @ 12h52

Bonjour Pascal !

En parlant, d’ambulanciers, ici nos clowns d’infirmiers/infirmières se promènent dans les autobus avec leurs vêtements de travail à l’aller comme au retour …

C’est bien clair que tout ce battage médiatique sur la H1N1 n’est qu’un “exercice”. Les gouvernements et organismes vont se demander pourquoi ça a marché dans certaines communautés et n’a pas fonctionné dans d’autres. Ils en profitent pour pratiquer avec une maladie bénigne avant qu’une vraie pandémie dangereuse se déclare.

Le squalène:

-c’est présent dans les articulations de l’humain.Si le système immunitaire finit par identifier le squalène comme un ennemi suite à une ou plusieurs injections, BONJOUR LES PROBLÈMES D’ARTHRITES VONT CROÎTRE RAPIDEMENT !

( En passant , la seule chose qui ne fait pas que masquer les symptômes ou la douleur dans les cas d’arthrite, c’est l’abricot de Turquie biologique foncé pas le pâle(sulfureux). Mettre 2 dans un verre d’eau,laissez tremper toute la nuit.Mangez les abricots au matin et boire l’eau.Répéter durant 1 mois)

Les problèmes ou effets secondaires liés aux vaccins sont davantage documentés chez les chiens et les chats que chez les humains, ça c’est un scandale mais évidemment ce n’est pas la presse qui va en parler …

#5 Comment By nathalie roussy On 28 mars 2010 @ 15h10

Bonjour M. Racine,

Je voulais vous dire que j’apprécie beaucoup vos nombreux articles, que je viens de découvrir.

Merci pour vos commentaires.

#6 Pingback By Pandemrix et narcolepsie: le vaccin contre le H1N1 pointé du doigt | Santé.QC On 22 mars 2011 @ 14h15

[…] Grippe H1N1: Étude clinique du vaccin Arepanrix au Canada […]

#7 Comment By cauchois On 28 janvier 2013 @ 14h57

je vais clore le debat sur la vaccination avec pandemrix ou arepanrix, je suis une des victimes non diagnostiqué sur les 15 000 personnes dans le monde ayant reçu un vaccin au squalene pendant la pandemie, atteintes d’une maladie bien plus invalidante que la narcolepsie, l’encephalomyelite myalgique, pathologie neurologique auto immune degradant progresssivement les fonctions de sommeil lent profond (type 4) , vou sne pouvez plus obtenir de sommeil reparateur donc vous vous epuisez rapidement inexorablement,ces victimes sont a present en partie identifiée a travers le monde, la medecine a enfin fait le lien entre ce syndrome et l’auto immunité, petites precision , ces 15000 victimes sont apres trois années en situation total de handicap, incapable de travailler, d’aller a l’ecole !ou est la balance benefice/risque ? il n’y avait que du risque dans cette vaccination!! le panenza sans adjuvant a provoqué aucune maladie auto immune !! donc on sait faire des vaccins sans risques !! pourquoi l’adjuvant ? pour faire avec une culture d’antigene 5 vaccins au lieu d’un !! tout est question de benefice , il n’y a pas d’autre raison, en france, nous sommes 240 atteints de cette terrible maladie, la meme que les soldats de la guerre du golf !! coincidence , non…juste relation avec le meme adjuvant utilisé , le squalene !!adjuvant utilisé sur les animaux de laboratoire pour activer les maladies auto immunes, l’homme n’y echappe pas ,ce vaccin a provoqué : narcolepsie, encephalomyelite myalgique, myosites, sla, sep, lupus, tumeur au cerveau, cela vous ne le saurez pas sur les bulletins de pharmacovigilance ! mais par nous les victimes grace aux reseaux sociaux, rejoignez nous et faites circuler l’information sur ce genocide organisé par l’OMS