L’immigration dans la Ville de Québec

Lentement mais sûrement, la vieille capitale s’ouvre à l’immigration. Entre 2001 et 2006, le nombre d’immigrants établis à Québec est passé de 17 054 à 22 160, une hausse de 30%. Malgré ce progrès, Québec arrive encore bonne dernière au chapitre de la diversité ethnique parmi les grandes villes nord-américaines.

Les immigrants représentent à peine 4,5% de la population de la ville, contre 20,6% à Montréal. Près de la moitié des immigrants appartiennent à la tranche d’âge des 25 à 44 ans, ce qui contribue à rajeunir la population. Ils se répartissent dans tous les secteurs d’activité dans les mêmes proportions que la population d’accueil. Ils proviennent de diverses origines.

Les Français sont de loin le groupe d’immigrants le plus important de Québec avec 17% des effectifs. Suivent, dans l’ordre, les immigrants originaires de l’ex-Yougoslavie, de Colombie, des États-Unis, du Maroc, d’Algérie, de Roumanie, d’Haïti, d’Allemagne et de nombreux autres pays.

Leur concentration est trop faible pour que se constituent des enclaves ethniques.

Avec une population de 500 000 habitants et un taux de chômage inférieur à 5%, la ville de Québec est confrontée à une pénurie de main-d’œuvre grandissante. Dans ce contexte, l’ouverture à l’immigration est perçue favorablement.

Dès cet automne, le maire Régis Labeaume compte organiser une consultation publique afin d’établir une politique de l’immigration. Il s’agit de trouver des solutions pour améliorer l’intégration au marché du travail et favoriser la rétention des immigrants à Québec.

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