Le mercredi 21 octobre 2009

QuébecSociété

Nomination d’un nouveau directeur de la prison de Sept-Îles

Jacques Dupuis doit renoncer à nommer Johnny Simard au poste de directeur de la prison de Step-Îles

Par Parti Québécois

La députée se questionne sur les motifs ayant mené le ministère de la Sécurité publique et son ministre, Jacques Dupuis, a nommé Johnny Simard qui avait pourtant été congédié par les autorités alors qu’il occupait les mêmes fonctions dans une autre prison québécoise.

« Il n’est pas question d’accepter que le ministère de la Sécurité publique, nous envoie M. Johnny Simard comme directeur de la prison de Sept-Îles. Si le ministère est mal pris à cause d’une entente dite à l’amiable, les agents de la paix de Sept‑Îles n’ont pas à en faire les frais ».

C’est ce qu’a déclaré la députée de Duplessis, Lorraine Richard, à la suite de l’annonce de la nomination de M. Simard au poste de directeur de la prison de Sept-Îles.

La députée se questionne sur les motifs ayant mené le ministère de la Sécurité publique et son ministre, Jacques Dupuis, a nommé cet individu qui avait pourtant été congédié par les autorités alors qu’il occupait les mêmes fonctions dans une autre prison québécoise. Or, dans une décision, la Commission de la fonction publique a réclamé que M. Simard soit réintégré dans la fonction publique.

La crédibilité du système carcéral en jeu

« Si le ministère de la Sécurité publique l’a congédié, c’est que les motifs étaient sérieux. Que la Commission de la fonction publique souhaite sa réintégration, c’est une chose, mais pourquoi le faire dans une fonction aussi importante que directeur de prison? C’est toute la crédibilité du système carcéral qui est en jeu », a poursuivi Lorraine Richard.

La députée n’est d’ailleurs pas satisfaite de la réponse du ministre Dupuis qui dit avoir appris ce fait seulement lundi par le truchement des médias.

« Encore une fois, Jacques Dupuis s’en lave les mains et soutient avoir demandé à son sous-ministre de régler le problème. C’est lui le ministre, pas son sous-ministre ! C’est à lui de s’assurer que M. Simard ne devienne pas le directeur de la prison de Sept-Îles, point à la ligne. L’entrée en fonction du directeur étant prévue pour le 26 octobre, le ministre Dupuis doit s’en charger immédiatement », a conclu la députée de Duplessis.

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  1. 1 Jacques Dupont Le 26 octobre 2009 à 0h09

    Commentaire concernant le ministre Jacques Dupuis et l’enquête sur la mort de Fredy Villanueva.

    Le procureur choisi par le ministre Dupuis se nomme Me François Daviault. Il s’agit d’un des pires manipulateurs employés au ministère de la Sécurité publique et de la Justice. En fait, il s’agit du même personnage qui est venu cacher le meurtre de notre père en 1996 (sergent-détective municipal en 1969)..

    De plus il s’agit de 2 grands amis lesquels se connaissent depuis fort longtemps ayant travaillés plus de 3 ans dans les années 1980 quasiment dans le même bureau et comme dit le proverbe ‘qui s’assemble se ressemble’. D’ailleurs voici les bureaux où exerçaient ces derniers en 1980 :
    Me François Daviault & Me Jacques Dupuis

    Annuaire téléphonique judiciaire du Québec 1980
    Éditeur Andrée Frenette Lecoq
    1115 Sherbrooke Ouest
    Montréal

    Bureaux près l’un de l’autre à un étage de différence seulement

    Me François Daviault, 1255 Square Phillips #1103
    Me Jacques Dupuis, 1255 Square Phillips #1007

    L’affaire Villanueva va échouer lamentablement comme notre Commission d’enquête publique (1996) ordonnée par le juge Ivan St-Julien de la Cour Supérieure du Québec le 20 décembre 1995.

    De plus, le jour même du 20 décembre 1995, le ministre de la Sécurité publique Me Serge Ménard en conférence de presse annonçait que le Gouvernement du Québec n’appellerait pas du jugement (30 jours pour un appel) et se conformerait à l’ordonnance de la tenue d’une Commission d’enquête publique tel que demandé et obtenu par la famille Dupont, le Gouvernement acceptant le jugement dans son ensemble vu que le meurtre avait été prouvé et retenu en preuve.

    Par contre, 7 mois plus tard en juin 1996, ce même gouvernement recommençait le débat du meurtre ou suicide en se servant de la Commission d’enquête publique avec comme procureur Me François Daviault lequel a manipulé, fabriqué et oublié de la preuve volontairement.
    Comme dit précédemment, ce débat aurait dû se tenir devant la Cour d’appel devant 3 juges si le Gouvernement voulait en appeler et ce dans les 30 jours tel que la loi le prévoit.et non devant cette Commission avec leur propre personnel choisi agissant ainsi comme juge et partie.

    Il ne faut pas oublier que cette Commission d’enquête publique a été ordonnée au Gouvernement du Québec par la Cour Supérieure du Québec suite à un combat mené par notre famille contre le ministère de la Sécurité publique et de la Justice, laquelle Cour a entendu les pathologistes et experts des 2 parties au litige et pris connaissance de rapports et photos diverses dont une partie de celle de l’autopsie pratiquée à l’Institut médico-légal de Montréal le 10 novembre 1969 de notre père Louis-Georges Dupont. Il était alors sergent-détective municipal de Trois-Rivières et était en service la 1ère journée de sa disparition. Le juge conclua donc au meurtre et adhéra à notre demande d’enquête sur les’pourquoi,comment,quoi,qui,quand et où était-ce arrivé.

    En passant, voici une petite anecdote. L’ex-président du syndicat provincial des agents de la S.Q., monsieur Jocelyn Turcotte lequel est maintenant le Directeur de Cabinet du ministre Dupuis est le même ex-enquêteur de la S.Q. qui a agi avec son frère Jean-Claude ex-enquêteur de la S.Q. lui aussi et lesquels ont camouflé le meurtre des 2 montagnais de Sept-Îles en 1977 par les garde-pêche. Ces derniers sont allés même jusqu’à acheter la chaloupe des garde-pêche et la repeindre rapidement pour effacer les marques de peinture laissées par l’embarcation des autochtones quand ils l’ont frappée avec la leur. Imaginez-vous que ce monsieur Turcotte est son Directeur de Cabinet, que Me Daviault est une de ses très vieilles connaissances, que son ministère est constitué à plus de 75 à 80% d’anciens officiers de la S.Q. ; pensez-vous encore que l’affaire Villanueva a une seule petite chance d’aboutir avec de tels conspirateurs? Aucune chance, qui plus est, en bout de ligne ce seront quasiment les parents qui seront responsables de ce qui est arrivé! Je ne sais pas pourquoi le juge André Perreault est allé se mettre le nez dans cette histoire, lui qui pourtant a agi dans la Commission Poitras et a une idée dans quoi il s’engage; j’espère que l’avenir nous le dira bien?

    Jacques Dupont
    Trois-Rivières

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Éric Gamache

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Cet article de 310 a été rédigé par Parti Québécois il y a 14 ans et 6 mois, le mercredi 21 octobre 2009.

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