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Moulin à paroles: Et l’étoile du match va à…

Résumons l’histoire à une partie de Hockey. La “puck”, c’est la narration de notre histoire.

Les fédéraux contrôlent la “puck” lors du 400ème. Ils réussissent à faire passer l’Habitation de Québec pour ma cabane au Canada. Un à zéro.

Ils semblent encore contrôler la “puck” pour le 250ème de la Conquête avec la reconstitution de la Bataille des plaines. Sans que l’opposition ne leur offre de résistance qui convient. Survient un joueur coriace: Patrick Bourgeois et le RRQ. Il joue les coudes très haut dans le coin de la patinoire; il “paie le prix” selon l’expression consacrée par les chroniqueurs de sports. Il arrache la “puck” (la narration de notre histoire). Il la repasse à un collectif citoyens (Moulin à paroles) qui prend le contrôle de la narration, bouscule les fédéraux, impose son style et score le but : 1 à 1.

Le milieu culturel, qui dormait depuis une génération, se réveille et découvre le vrai visage du pouvoir fédéraliste: hideux. Le reste est à suivre: Don’t kick a sleeping phoque.

L’opposition se réveille et se rallie (Mme Marois et M. Drainville, suite au caucus du PQ).

L’étoile du match: Patrick Bourgeois, celui que le PQ avait renié parce qu’il trouvait son jeu trop robuste dans les coins de patinoire. C’est pourtant lui (et ses camarades) qui a sauvé la partie !

Géopolitique 101: La leçon de politique

La politique nait de l’antagonisme et ne désigne que l’intensité des unités en présence. Elle est dynamique et mouvement. (Il ne faut pas confondre mouvement et parti politique). C’est le mouvement politique qui a établi le rapport de force et qui a permis que l’on reprenne le contrôle de la narration de notre histoire, le parti politique avait démissionné à cet égard.

La leçon de politique que nous donne Patrick Bourgeois, c’est qu’il faut arrêter d’attendre après un parti politique, qu’il faut assumer tous les rapports de forces (Politique, économique et médiatique); ce qu’il fait de façon exemplaire avec ses camarades à partir de modestes moyens. De là on peut créer une dynamique et animer le mouvement qui viendra insuffler un tonus salutaire au parti politique.

Parce que tu as “payé le prix” dans le coin de la patinoire pour sortir avec la “puck”, tu as mérité ton étoile du match, mon Patrick.

P-S: Nos pensées vont aussi à Pierre Falardeau.

2 Comments (Open | Close)

2 Comments To "Moulin à paroles: Et l’étoile du match va à…"

#1 Comment By gagerry On 13 septembre 2009 @ 12h01

JE ME SUIS SOUVENU, JE ME SOUVIENS, JE ME SOUVIENDRAI.

UN DEVOIR DE MÉMOIRE pour que le Québec se souvienne de ceux et de celles qui n’ont jamais fait quelque devoir que ce soit ? Pour que le Québec tourné vers son avenir, se souvienne, à tout jamais, de ceux et de celles qui ont échoué sur toute la ligne ? Pour que le Québec des lucides bâtisseurs se souvienne de ceux et de celles qui se sont acharnés à tout contredire, à tout désavouer et à tout mentir pour en arriver à tout démolir sans jamais bâtir ? Pour que le Québec se souvienne de ceux et de celles qui, sans jamais avoir eu ni manifesté le moindre amour ni le moindre attachement pour les Québécois qui ne pensent pas comme eux, comme elles, ont vomi, sans cesse et sans vergogne, leurs haines fielleuses et abrasives sur un CANADA qui les leur a retournées, par respect pour tous ceux et pour toutes celles qu’il héberge avec l’ouverture pacifiste dont le Chef des Hurons parlait, le 12 septembre 2009 ? Pour que le Québec se souvienne de ceux et de celles, sans leur faire ici l’honneur de les nommer, qui ont sermonné et condamné sommairement tout le monde et qui ont prêché tous les diktats du mépris et de la guérilla morbide qui n’ont de dessins que ceux de détruire le Québec ; tous les diktats du mépris et de la guérilla urbaine que ciblent, depuis plus de 40 ans, le péquisme à la Marois, le bloquisme à la Duceppe, le séparatisme à la Parizeau, le souverainisme à la Landry, le sécessionnisme, le felquisme ainsi que l’extrémisme et le terrorisme dont font la promotion les lâches qui se camouflent dans le BUNKER DU FLNQ, cette cache des Falardeau, des Bourgeois, des Duceppe, des Larose, des Mervil et des autres recrues trouvées sur un tas qui fond comme glaces au soleil et dont le réchauffement de la lucidité québécoise accélère irréversiblement la fonte ?

Sérieux ! Vous n’y avez pas pensé … Qu’alliez-vous imaginer ?

OUI, NOUS AVONS «UN DEVOIR DE MÉMOIRE». UN DEVOIR DE MÉMOIRE pour que le Québec se souvienne de ceux et de celles qui n’ont jamais fait quelque devoir que ce soit, à moins d’abuser de toutes les formes de plagias, de copier-coller et de tricheries. Pour que le Québec se souvienne de ceux et de celles qui n’ont réussi qu’à échouer et qui, ces 12 et 13 septembre 2009, ont suivi, tels les moutons de Panurge, un marginal organisateur exhibitionniste, un des nombrilistes locaux loquaces de la colonie des m’as-tu-vu montréalais, pour célébrer leurs défaites. Défaites et échouements au sujet desquels, PERSONNE NE REUSSIRA A FAIRE TAIRE LA MEMOIRE INCORRUPTIBLE DU «JE ME SOUVIENS» DES INCORRUPTIBLES QUÉBÉCOIS, CES PILIERS D’UNE SOCIÉTÉ MODERNE ET AFFRANCHIE DE SES COMPLEXES D’INFÉRIORITÉ ET DE PERSÉCUTION.

OUI, NOUS AVONS «UN DEVOIR DE MÉMOIRE». UN DEVOIR DE MÉMOIRE pour que le Québec se souvienne du FLOP MONUMENTAL des 12 et 13 septembre 2009 dont les FELQUISTES et leurs APPENDICES BILIEUX tiendront responsables et prendront pour cibles de leurs cribles, tout le monde fédéraliste ou, tout simplement, tous les Québécois et Canadiens, à défaut de s’en prendre à la météo, aux goélands et aux corneilles, aux écureuils et aux marmottes des Plaines d’Abraham.

OUI, NOUS AVONS «UN DEVOIR DE MÉMOIRE». UN DEVOIR DE MÉMOIRE pour que LE QUÉBEC DES LUCIDES, DES AFFRANCHIS ET DES BRILLANTS BÂTISSEURS, se souvienne de cette triste tentative de provocation guerroyeuse qui a joui du complaisant aplaventrisme de la CCBN dont André Juneau «tient le volant», pour qu’à l’avenir, ce groupuscule d’éméchés s’exhibent CHEZ-EUX, à MONTRÉAL, sur la grande place des jouvences plurielles, y donnant libre cours à la déjection de leurs vomissures et y déversant leurs fiels qu’accueilleront, avec empressement, les drains de l’aqueduc de la mégapole singulièrement accueillante pour ce genre de «débordements festivaliers».

Le MOULIN À PAROLES est et demeurera, année après année, espérons, un moment historique incitant à la prudence, à la modération et à la prévention, au regard de la théâtrale et paradeuse démonstration des dépendances des accros et toxicos BOZO-LES-CULOTTES et des autres CLOWNS DES MEDIAS SENSATIONNALISTES du Québec qui se nourrissent et s’abreuvent des effets pervers et des griseries de certains libertinages qu’ils appellent libertés d’exhibition, dont celui d’afficher leurs défaites et leurs échecs ainsi que les enivrements et les ivresses, les exaltations et les élucubrations dont ils sont si fiers, s’évertuant à propager leurs saouleries idéologiques, invitant les badauds à picoler avec eux et avec elles ; s’évertuant à substituer les lectures et relectures de leurs historiettes et manifestes creux, aux écrits fabuleux de L’HISTOIRE DU QUÉBEC ; s’évertuant à effacer et à couvrir de leurs graffitis NOTRE HISTOIRE COLLECTIVE, UNE HISTOIRE OÙ LES NÉGATIONNISTES ET PUTSCHISTES DESTROY NE TIENNENT PAS LE HAUT DU PAVÉ ET N’OCCUPENT AUCUNE DES NICHES DU TEMPLE DES BRAVES ET DES RENOMMÉS BÂTISSEURS DE CE MERVEILLEUX ÎLOT DE LA FRANCOPHONIE NORD-AMÉRICAINE.

#2 Comment By oscar On 14 septembre 2009 @ 9h48

J’ai suivi, sur « fox » (canal 9 sur videotron), une grande partie des lectures de textes rappelant de grands moments de notre histoire comme peuple. Tous les textes en question, qu’on les aime ou pas, font partie de cette histoire et doivent être à la fois analysés à la lumière du contexte historique dans lesquels ils ont été écrits et appréciés en fonction des réalités dans lesquelles nous vivons. Cet exercice relève des auditeurs et auditrices. En ce sens, j’ai écouté chacun des textes, que ce soit ceux de Lord Durham, de Papineau, du FLQ, de Pierre Trudeau, de Robert Bourassa, de Félix Leclerc, de Gilles Vigneault et de tous les autres. En personne libre, je les ai reçus et appréciés selon mes connaissances, mes valeurs et mon jugement. Je n’accepte pas que d’autres décident pour moi ce que je dois entendre ou pas. Le temps des censures, s’il n’est pas encore complètement passé, n’est plus acceptable.
J’ai fort apprécié cette initiative du Moulin à parole et j’espère que tous ceux et celles qui ont des choses à dire s’en inspirent. La présence de ces nombreux jeunes adultes m’a redonné espoir et j’ai cru y reconnaître la flamme d’un grand humanisme à la fois profondément enraciné dans l’identité nationale et largement ouvert et solidaire d’un monde multipolaire. Je crois que cette initiative constitue une brèche dans la machine de l’information qui choisit et décide pour nous ce que nous devons savoir et ce qu’il faut nous taire. Nous savons que lorsque le « chat dort, les souris dansent». Si cet exercice a réveillé quelque peu le chat qui dort en nous, tant mieux. Les souris n’auront qu’à bien se tenir.