Le mardi 26 mai 2009

QuébecPolitique

Faillite d’une entreprise forestière

Nous sommes devenus des étrangers dans notre propre pays

Par Jean-Pierre Plourde

Le sentiment d’être une province comme les autres, partenaire à part entière de la Fédération Canadienne sera bientôt terminé.

Lettre publiée le 9 mai 2009, copies à M. Louis Potvin, Le Quotidien et ddrforet@hotmail.com

Madame, Monsieur,

J’ai lu avec intérêt les textes sur les forestiers en faillite ou sur le point d’y arriver.

Concernant l’entreprise de Micheline Dufour, Gaston Rousseau et Gilles Dufour, j’aimerais discuter des arguments de Gaston et Gilles et je m’adresse ici directement à eux.

« Qu’Abitibi Bowater fasse faillite et que le gouvernement reprenne le contrôle de la forêt. » Dans cette affirmation vous estimez que le  gouvernement est à notre service et que nos élus ont à cœur nos intérêts.  Ce n’est plus le cas et voici pourquoi.

Après la conquête, tous les territoires du Canada sont devenus des “terres de la Couronne”, britannique bien sûr.

L’avènement de l’instruction publique obligatoire, et en particulier de l’Hydro-Québec dans les années 60, a amené les Québécois à se sentir propriétaires, gestionnaires des terres qu’on occupe et un véritable partenaire de la fédération au même titre que l’Ontario, l’Alberta et les autres. De ce sentiment d’appartenance le terme « terres publiques » avait fini par supplanté celui de « terres de la couronne ».

Dans l’article vous parlez des forêts qui se retrouvent sur les “terres publiques”.

Les commandites, les accommodements raisonnables, les négociations dites de l’approche commune et autres infractions contre notre majorité vous affectent aujourd’hui personnellement et toucheront tous les autres Québécois à court terme. Par exemple, vous réclamez de votre gouvernement du Québec d’exproprier la papetière. Malheureusement, par l’approche commune, vous et moi cédons nos droits fonciers (entendre ici territoires) à une petite minorité de moins de 1%, laquelle est sous la tutelle de la fédération. De ce fait, les “terres publiques” changent de main de nouveau et redeviennent les “terres de la couronne”, c’est un retour en arrière de 300 ans qui passe inaperçu.

On se retrouve aujourd’hui dans la situation du lendemain de la conquête. Par notre indifférence collective, notre gouvernement du Québec, donc, vous et moi, n’est plus propriétaire des territoires et n’est plus en mesure, sans le consentement d’Ottawa, d’exproprier aucune entreprise, de demander des redevances sur l’exploitation des barrages de l’Alcan, d’exploiter nos forêts ou de reprendre le contrôle des berges du Lac St-Jean.  Le titre de Province pour le Québec est devenu une vue de l’esprit, une coquille vide, des individus indifférenciés, sauf par leur langue, habitants sur des territoires fédéraux redevenus terres de la Couronne.

Je n’ai pas eu à chercher très loin pour vous donner un exemple de ce que j’avance. L’article traitant de votre situation se trouve en page 12 et 13 du Quotidien du samedi 9 mai 2009. Rendez-vous maintenant à la page 46 du même journal, dans le bas à droite, le dernier article avant les sports, vous trouverez un petit article en apparence anodin dont le titre est : « Ottawa autorise le projet de barrage de La Romaine ».
On ne parle déjà plus de Québec, mais d’Ottawa, devenu un passage obligé.

Il y a dix ans, l’annonce de tels travaux aurait été faite par le gouvernement du Québec à la « Une » de tous nos journaux, car des milliers d’emplois « québécois » sont concernés. J’ai mis entre parenthèses le mot « québécois » parce que d’ici quelques années on ne contrôlera plus qui sera invité à travailler sur ces infrastructures, des entreprises ontariennes, terre-neuviennes ou même américaines pourront obtenir des contrats sans que Québec ait son mot à dire. Ce n’est pas encore tout à fait le cas afin de ménager les susceptibilités, mais ça va venir très rapidement en particulier pour les éoliennes.

Notre refus collectif de s’intéresser à la politique va nous porter des préjudices majeurs. Le Québec est maintenant sous la tutelle de la fédération. Son titre de province est devenu virtuel. Nous seront bientôt des immigrants indésirables installés sur les “terres de la couronne”  en territoire fédéral, “des squatters”. Nous devront bientôt passer par Ottawa pour travailler chez nous, ou déménager.

L’approche commune, c’est la deuxième déportation massive de citoyens depuis la conquête, par expropriation au lieu de bateaux.

La fédération va s’assurer qu’on ne pourra plus revendiquer la propriété de nos territoires lors d’un autre référendum en s’attaquant à notre majorité. M. Charest fait entrer massivement des immigrants anglo-saxons dans la métropole afin de briser notre majorité et nous imposer la culture dite canadienne.

Notre identité et notre sentiment d’appartenance fut respecté aussi longtemps que nos horizons n’interféraient pas avec l’identité canadienne.

Lorsque en 1995, le référendum réclamait notre droit d’être libre de nos choix et que ce choix signifiait la partition du Canada, ce pays a violemment réagit. Il  investit des milliards pour renverser la tendance et « stopper » net nos ambitions de liberté. Les commandites ne sont pas terminées, loin de là. La fête du Canada en est un bel exemple, 85% des dépenses consentis pour ces fêtes le sont au Québec, 3.2 sur 3.7 millions environ sont investis au Québec pour « fêter », alors que l’Ontario obtient $100,000 seulement. C’est le seul endroit de la péréquation canadienne où le Québec retire plus que son dû.

Nous nous retrouvons dans la situation suivante :

M. Charest nous fut parachuté d’Ottawa pour se faire élire comme Premier Ministre. Il nous a promis des impossibilités que les citoyens ont osé croire possibles, et on lui a donné le volant qu’il demandait.

La fédération a confié à M. Charest le mandat de nous retirer ce sentiment d’appartenance aux « terres publiques ». L’approche commune est le moteur de ce retour en arrière.

La fédération, via M. Charest, a nommée des négociateurs fédéraux des deux côtés de la table afin de négocier ce traité en notre nom1 . Aucune explication n’est donnée et aucune consultation digne de ce nom ne sera faite auprès de notre population.

On assiste à un lavage de cerveaux majeur, on a eu droit à des centaines de milliers d’étrangers venus nous intimider à Montréal. Aujourd’hui encore, les journaux n’autorisent pas ou très peu les opinions favorables à l’auto-détermination du Québec2 .

Le sentiment d’être une province comme les autres, partenaire à part entière de la Fédération Canadienne sera bientôt terminé.

Nous sommes devenus des étrangers dans notre propre pays.

Merci de votre intérêt,

Note: Le Quotidien a reçu ce texte le 9 mai et aucun commentaire ni référence à ce texte n’ont été relevés par le journal jusqu’ici… Recherchez la transcription de l’article portant le même titre qui a servi de référence à ce texte sur saglacweb.blogspot.com.

  1. Voir Conflits d’intérêts sur SagLacWeb []
  2. Voir l’enquête que j’ai menée sur SagLacWeb []

6 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Marcel Sylvain Tremblay Le 27 mai 2009 à 12h21

    C’est un acte volontaire que d’être inscrit comme amérindien du Canada, c’est aussi un acte volontaire que de vivre dans une réserve amérindienne. Tous les habitants des réserves sont là par libre choix. S’il n’y avait qu’un seul résident et un chef dans une réserve, c’est avec ces deux personnes que le Canada ferait un traité pour diriger le pays amérindien inhérent, à leur seule demande, parce qu’ils le veulent ainsi, après référendum interne, sans que la population de ce dit pays amérindien n’ait aucun mot à dire, ce n’est pas de ses affaires.
    C’est comme ça que s’est passé le Projet de traité de l’Approche commune, qui va nous ravir la moitié du Québec d’un seul coup. Quelques réserves ont concocté une entente pour s’emparer de tout le pays innu par traité, et le Québec est entré dans le jeu au mépris de sa propre population. Les innus des réserves en cause sont morts de rire. Leur seul vote a fait office de loi, et leur projet a passé l’étape de la commissionn parlementaire et a été approuvé par le gouvernement du Québec.
    Les réserves amérindiennes ne se contentent plus maintenant de leur seul village, ils veulent le pays entier qu’ils croient leurs, au mépris de la population qui l’habite. Ils se considèrent les chefs, les maîtres de tout le monde, sans jamais avoir été élus, désignés ou sacrés rois par personne.
    C’est là où nous en sommes. Le pays innu ne nous appartient plus, ce qn’est u’une question de temps où le traité sera ratifié au moment opportun, comme à la veille d’un référendum, par exemple, ou quand tout le monde sera en vacance, ou s’émouvra pour quelque baliverne à la une des journaux.
    C’est vrai que le Québec n’est plus que virtuel, nous sommes en train de le donner aux habitants de quelques réserves amérindiennes, qui sont là par choix, non parce qu’ils sont obligés.

  2. 2 Jean-Pierre Plourde Le 27 mai 2009 à 16h06

    Bonjour M. Tremblay.

    C’est le scénario de 1949, ou le Labrador a été cédé à Terre-Neuve sans notre accord par référendum qui se répète.

    C’est quoi notre devise déjà?

    M. Tremblay la situation s’apparente beaucoup à ce que vous décrivez. Vous saisissez très bien la problématique actuel.

    C’est malheureux que les Montréalais ne saisissent pas l’ampleur des conséquences que cela aura pour eux.

    En se laissant berner par la propagante de fermer les régions, (Marie-France Bazo), et l’immigration anglos-axone sans contrôle, la métropole risque fort de perdre ses sources de revenus en voyant se déplacer ses sièges sociaux.

    Beaucoup de personnel en recherche de qualité sont déjà partis des régions vers l’Australie entre-autres, la logique me dicte que l’importance des sièges sociaux qui vont resté va être réduite et c’est probablement déjà commencé.

    Si des lecteurs suivent l’évolution des sièges sociaux à Montréal, je vous invite à rajouter vos commentaires au miens.

    Jean-Pierre Plourde

  3. 3 Marcel Sylvain Tremblay Le 27 mai 2009 à 17h56

    Justement, monsieur Plourde, je viens juste d’entendre quelque chose dans ce sens à la radio. Les trois quarts des immigrants investisseurs au Québec ont déjà quitté le Québec, alors que 81 pour cent des immigrants ordinaires restent. Cette statistique, que je cite de mémoire, s’applique à une étude sur quelques années couvrant plus de 300,000 immigrants.
    “Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes” … . je pense que c’est de Diderot. Alors que que toute l’Europe s’entretuait, tout allait pourtant bien dans les affaires des états, des villes et campagnes, et son personnage passait pour un troube-fête à essayer de conscientiser les gens à ce qui se passait.

  4. 4 Jean-Pierre Plourde Le 27 mai 2009 à 22h15

    Bonjour M. Tremblay;

    On assiste présentement au début d’une guerre de pouvoir interminable entre les différents groupes dit autochtones. Chacun de ces groupes se revendique, ou va se revendiquer le véritable chef autochtone par qui les négociations doivent passer. Les métis n’y échapperont pas, se sont sans doute les plus nombreux et les mieux organisés, ce qui aurait dû en faire des intervenants prévilégiées.

    Aucun de ces groupes ne représentera jamais une force suffisante pouvant imposer quoi que ce soit à la fédération. Cette dernière se donne ainsi carte blanche et le moyen d’avoir toujours raison.

    Il faut savoir que les différentes communautés amérindiennes sont tellement disperçées qu’elles n’ont pas beaucoup d’affinités entre elles en commançant par la langue parlée, si jamais ils décident de collaborer un jour, il devront emprunter le français ou l’anglais pour se comprendre entre eux, voila bien encore deux bonnes raisons de se chicaner encore.

    Cette situation à été planifiée et elle est recherchée par la fédération, pas seulement entre autochtones, mais entre tous les autres citoyens du Québec, à Montréal entre immigrants et résidents, francophones et anglophones, super hopital anglophone qui exporte une grande partie de ses finissants en médecine au frais de la contre partie francophone qui la finance et qui se demande pourquoi elle manque de médecins.
    Les citoyens entre eux sont dupés par les dits accommodement raisonnables, ce qui est un non sens parce que des accommodements par définition sont nécessairement raisonnables, entre métropole et régions, pensez entre autres à l’émission de Marie-France Bazo avec sa question, Faut-il fermer les régions, au lieu de s’unir pour faire front commun, chacun va s’époumonner à crier ses “droits”, réclamer son bout de route ou son aréna, etc.
    Cette stratégie d’individualiser les comportements et le contrôle de l’information appliquée avec de grand moyens nous fait très mal.
    Il est important que tous les Québécois comprennent cela tous ensemble, c’est la seule façon d’éviter notre disparition.

    Pour revenir aux immigrants, ce n’est pas étonnant qu’un si grand pourcentage d’investisseurs nous quittent, j’y vois deux bonnes raisons mais il y en a bien d’autres.
    1. On les a inviter à venir investir dans un Québec qu’ils croyaient anglosaxons.
    2. La tendance chez tout individu est de joindre le groupe des gagnants, rappelez-vous à la petite école lorsqu’il fallait former deux équipes pour jouer au ballon, tous le monde voulait être dans l’équipe des plus doués. Ici, c’est la même chose, pas étonnant que les immigrants les plus fortunés déménagent. Seule la compréhension de la situation et des enjeux par tous les citoyens peuvent renverser la situation.

    Vous trouverez plein d’exemple de ces stratégies dans notre histoire, il suffit de lire, Le livre noir du Canada anglais, de Normand Lester, vous m’en donnerez des nouvelles.

    Pour savoir ou l’on va, il faut savoir d’où l’on vient…

    A bientôt

    Jean-Pierre Plourde.

    Jean-Pierre Plourde.

  5. 5 Marcel Sylvain Tremblay Le 28 mai 2009 à 0h16

    C’est évident, monsieur Plourde, qu’il va y avoir de la chicane entre les chefs, y a t-il d’ailleurs une seule réserve en cause qui fonctionne bien comme village? J’ai lu quelque part que le pays innu est aussi grand que l’Italie, où il y aurait 47 millions de personnes (ou environ, de mémoire). Comment des personnes qui ont des qualifications comparables à celles de maires de villages puissent-ils gouvener la moitié du Québec, avec des industries de pointe, des universités et tout ce que comprend toute société moderne très avancée, en plus d’une population très intelligente qui ne se laissera jamais gouverner par eux, d’ailleurs. Ils ont étudié l’histoire, ils sont à la fine pointe de l’actualité, et ils savent ce que c’est qu’une autarcie, une dictature, et un triumvirat impérial. Ils n’auront pas affaire à des amérindiens, ici, avec nous.
    C’est le gros-lot, qu’ils viennent de gagner, et ils ne savent pas ce que c’est. Alors, après la 1ère semaine de pouvoir, on va vhercher où se trouve l’argent! C’est une caricature, mais comment illustrer celà autrement. Ces gens-là n’ont jamais été élus, ils ne sont pas non plus des rois, personne ne les connaît, ils ont une culture et une langue qu’ils n’ont jamais diffusé dans la population, malgré la chance et l’opportunité qu’ils en avaient depuis 400 ans, de le faire. Et puis, tout le monde est en colère contre eux, alors autant dire qu’ils ne gouverneront jamais le pays innu, c’est une farce monumentale, de mauvais goût. Et en plus, il faudra payer pour tout ce qu’ils nous feront perdre, en plus aussi de payer pour des services gouvernementaux qu’ils ne nous rendront jamais.
    Moi, je vois trois choses qu’ils veulent, et ça n’a pas du tout trait au bien-être des populations qu’ils veulent gouverner:
    – c’est une troisième vache à lait, régionale, après celles fédérales et provinciales.
    – Le retrait du pays innu du Québec en cas d’indépendance.
    – Puis, plus à l’horizon, l’annexion du pays innu à Terre-Neuve, pour rejoindre l’autre communauté innue du côté du Labrador.
    C’est ce que je pense, d’après ce qu’ils disent et ce que les autres en disent. Ce n’est pas une accusation, c’est seulement mon opinion, et je la dis publiquement. C’est ce que je vois. Il n’y aura rien de bon pour nous, seulement pour eux, il n’y a que leurs buts qui comptent, pour eux, pas les nôtres.
    Et finalement, je ne sais pas comment tout celà va finir, on se fait berner à cent mille à l’heure avec cette histoire de projet de traité, une vraie farce, on se penserait dans quelque coin reculé, primitif, du monde archi-sous-développé. J’en ai honte … . J’ai honte des gens, des élus, des savants, des organismes et des gouvernements qui ont embarqué là-dedans. Je ne peux pas croire qu’ils nous aient fait ça … .

  6. 6 Jean-Pierre Plourde Le 28 mai 2009 à 1h55

    Bonjour M. Tremblay;

    Je partage en grande parti votre opinion.

    j’aurais cru qu’après 400 ans on aurait appris de nos erreurs!

    On joue à l’autruche, on feint de ne pas voir, on fuit de la pensée.

    Tous les Québécois savent, la plupart de façon inconsciente, qu’il y a quelquechose qui cloche, les gouvernements étouffent les scandales, pensez à la caisse de dépôts, des journaux contrôlent l’information, les commandites continuent de plus belles, 3.4 M$ pour la fête du Canada au Québec seulement, faut le faire… alors que le budget pour tout le Canada est de 3.7M$, on nous dit de nous effacer devant l’étranger, Commission TB, etc, etc.

    Pour discourir à contre courant comme vous le faite, il vous a fallu vous informer, réfléchir et faire des choix par vous-mêmes et non pas commandités.

    Des fausses croyances et du conditionnement médiatique ont dûs être volontairement tassés dans votre esprit pour laisser place au raisonnement et à la logique, comme j’ai dû le faire moi-même.

    Une bonne proportion de gens ne lisent pas, ne s’informent pas et se contentent de consommer des services communautaires, comme les soins de santé, l’assurance chômage, les services sociaux, etc. Tous ces services ne sont pas mauvais, sauf lorsque cela devient un mode de vie et que tous les autres modes de fonctionnement sont exclus.

    On a créé un faux sentiment de sécurité social dont la limite sera bientôt dépassée.

    Pendant qu’ils se font vider leurs comptes de banques comme la caisse de dépôts, leurs actifs comme nos territoires, l’Hydro-Québec, etc, les Québécois absorbent encore les commandites qui nous laissent croire que tout va bien, que tout est sous contrôle, etc.

    La carte de crédit du Québec sera bientôt pleine et il faudra faire des choix très difficiles.

    Cela s’apparente au retour de l’anarchie. Les gens les plus pauvres de ce pays vont se retrouver chez nous, d’ailleurs votre commentaire au sujet des immigrants le laisse bien présager, les 3/4 des investisseurs immigrants nous quittent alors que les moins nantis restent ici, cela me semble assez mathématique…

    On aura des comptes à payer alors qu’on aura laisser partir notre coffre à outils et vendu notre atelier.

    Sans revenus, qui va payer les factures qu’on a accumulées croyez-vous?

    Vous pigez, la Fédération et au compte gouttes, tutrice de nos actifs, elle va nous tenir par les “cxxxs”. Peut importe votre origine, francophone, amérindienne anglophone non conformiste, immigrante ou autre Québécoise.

    Croyez-vous que vos propos et les miens, que je considère pourtant sencés et modérés, pourraient-être reçus et publier dans la presse, le journal de Montréal ou un autre?….

    Il y a des gens dans les médias qui comprennent tout cela et qui ne peuvent pas s’exprimer, ça me semble tout à fait évident.

    A bientôt.

    Jean-Pierre Plourde
    saglac@gmail.com

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Cet article de 1,069 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 14 ans et 10 mois, le mardi 26 mai 2009.

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