Le vendredi 6 février 2009

InternationalQuébec

Pauline Marois et Gilles Duceppe répliquent à Nicolas Sarkozy

Les deux chefs souverainistes souhaitent remettre les pendules de Sarkozy à l'heure

FranceL'indépendance du Québec ]

Ameriquebec
Par Gilles Duceppe et Pauline Marois

Jamais un chef d’État étranger n’a autant manqué de respect aux plus de deux millions de Québécois qui se sont prononcés pour la souveraineté. Aucun n’a utilisé envers le mouvement indépendantiste les épithètes pour tout dire méprisantes que vous employez.

Monsieur le Président,

Nous voulons réagir de deux façons aux propos que vous avez récemment tenus à l’Élysée au sujet du Québec. D’abord, vous nous voyez ravis de constater que vous trouvez trop timide la politique française antérieure qui parlait de « non-indifférence » pour qualifier l’intensité des rapports entre nos deux peuples. Vous préférez, dites-vous, parler « d’amour » entre des nations frères faisant partie d’une même famille. Dans la même veine, et cela vous surprendra peut-être de la part de deux leaders indépendantistes, nous vous félicitons pour l’énergie que vous avez mise, et que vous mettez encore, à assurer le succès de dossiers franco-québécois que nous appuyons vivement : la reconnaissance réciproque des diplômes entre Français et Québécois, qui permettra à nos professionnels d’œuvrer et de voyager plus facilement de part et d’autre, et le projet de libre-échange Canada-Union européenne, dont le Québec est le principal promoteur et serait, de ce côté-ci de l’Atlantique, le principal bénéficiaire.

Car contrairement à l’idée que vous semblez avoir de nous, les indépendantistes québécois sont favorables à tout ce qui permet au Québec de s’ouvrir au monde. Vous semblez l’ignorer, Monsieur le Président, car à l’Élysée, vous avez accompagné vos remarques fraternelles de remontrances à certains de vos frères, affirmant au sujet des indépendantistes québécois qu’ils n’adhèrent pas au « refus du sectarisme, de la division, de l’enfermement sur soi-même, au refus de définir son identité par opposition féroce à l’autre ».

De qui parlez-vous, Monsieur le Président? Des 49,4 % de Québécois, et donc de la forte majorité de francophones, qui, le soir du 30 octobre 1995, ont voté Oui à la souveraineté du Québec? Aux 43 % qui, lors d’un sondage de la semaine dernière, ont réitéré ce choix? Cela fait beaucoup de monde. La moitié de la famille, Monsieur le Président. « Sectaires »? « Féroces »? les électeurs québécois qui ont élu en octobre 49 députés indépendantistes, soit près des 2/3 de la députation québécoise à la Chambre des communes à Ottawa et, en décembre dernier, 51 députés à Québec, formant ainsi l’opposition officielle? « Adeptes de l’enfermement », les Québécois qui ont élu quatre gouvernements souverainistes majoritaires au cours des 30 dernières années?

Nous ne pensions pas que le général de Gaulle nous appelait à l’enfermement sur nous‑mêmes lorsqu’il a souhaité, en juillet 1967, que « Vive le Québec libre! » Nous jugeons toujours qu’il avait raison lorsqu’il a plus longuement expliqué ce qui suit en novembre 1967 : « Que le Québec soit libre c’est, en effet, ce dont il s’agit. Cela aboutira forcément, à mon avis, à l’avènement du Québec au rang d’un État souverain, maître de son existence nationale, comme le sont par le monde tant et tant d’autres peuples, tant et tant d’autres États, qui ne sont pas pourtant si valables, ni même si peuplés, que ne le serait celui-là. » Nous ne pensons pas, non plus, que les nombreux hommes et femmes politiques français, dont plusieurs ont joué et jouent un rôle éminent au sein de votre formation politique, qui nous ont prodigué conseils et encouragements au cours des années et encore aujourd’hui, veulent pousser le Québec au sectarisme.

Notre mouvement est fier d’avoir incarné au cours des années l’exact contraire de l’idée que vous vous en faites. C’est ainsi que le fondateur de notre mouvement, René Lévesque, s’est battu bec et ongles pour que le Québec puisse s’exprimer au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, lorsque le gouvernement canadien le lui refusait. On doit à son successeur Jacques Parizeau d’avoir, le premier, appuyé le projet de libre-échange canado-américain, contre les partis pro-canadiens à l’origine trop frileux pour s’y engager. La mobilisation de l’électorat souverainiste québécois en faveur de cet accord en a assuré le succès lors d’une élection cruciale en 1988.

Ce sont des politiques économiques mises en oeuvre par des gouvernements du Parti Québécois qui ont permis au Québec d’avoir une économie plus ouverte sur le monde que celle de la plupart des pays occidentaux. Ce sont des politiques linguistiques introduites par le Parti Québécois qui assurent désormais au sein de la majorité québécoise l’intégration de vagues d’immigration successives, jouissant de politiques plus ouvertes et plus généreuses que celles de la plupart des pays occidentaux.

C’est l’Assemblée nationale du Québec, sous la direction d’un président indépendantiste, qui a organisé la Conférence des parlementaires des Amériques, contre le vœu du gouvernement canadien et malgré les obstacles qu’il lui a opposés. Les exemples sont nombreux.

Nous ne savons pas d’où vous est venue l’idée que nous réclamons de vous que vous détestiez le Canada. Malgré nos différends importants avec nos voisins, nous respectons ce pays, ses valeurs et sa population. Nous pensons que l’indépendance du Québec mettrait un terme aux rancœurs et aux débats épuisants qui jalonnent l’histoire de notre présence dans le Canada. Dans l’argumentaire que nous distribuons largement, nous affirmons à tous que « le Canada et le Québec seront de bons partenaires au sein de la communauté internationale. Souverain, le Québec discutera de pays à pays avec le Canada et les chicanes fédérales-provinciales seront chose du passé. Nos deux nations sont destinées à collaborer, histoire et géographie obligent. »

Vous n’êtes pas sans savoir que les Nations-Unies ont accueilli, depuis 1980, pas moins de 38 nouveaux pays. Chacun a choisi de parler de sa propre voix, plutôt que de prolonger sa présence au sein d’un pays plus large qui n’était pas le sien. Loin de condamner leur arrivée, de leur faire des remontrances sur l’enfermement, la France les a accompagnés, les a reconnus. C’est ce que les Québécois attendent d’elle.

Mais nous devons à la vérité de vous faire savoir que jamais un chef d’État étranger n’a autant manqué de respect aux plus de deux millions de Québécois qui se sont prononcés pour la souveraineté. Plusieurs chefs d’État et de gouvernement, surtout du monde anglophone, ont publiquement souhaité le maintien d’un Canada uni, vantant, comme l’avait fait le président Bill Clinton en 1995, la qualité des rapports entre son pays et le Canada. D’ailleurs, George Bush père avait affirmé en 1990 que notre cas était parmi ceux où « il faut rester courageusement assis en coulisses ». Aucun n’a utilisé envers le mouvement indépendantiste les épithètes pour tout dire méprisantes que vous employez.

Mais puisque vous parlez d’enfermement, Monsieur le Président, laissez-nous vous éclairer davantage. Vous avez affirmé lors de votre passage en octobre que le Canada, « par son fédéralisme, a décliné un message de respect de la diversité et d’ouverture ». Savez-vous que depuis maintenant plus d’un quart de siècle, le Québec est gouverné par une constitution canadienne qui lui a été imposée contre sa volonté, qui restreint son autonomie en matière d’éducation, de langue et de culture, qui n’a pas été soumise à un référendum et qu’aucun premier ministre québécois, depuis René Lévesque jusqu’à Jean Charest, n’accepte de signer?

Savez-vous qu’aucune réparation de cette situation inacceptable n’est envisagée ou envisageable? La France accepterait-elle de rester dans l’Union européenne si le reste de l’Europe lui imposait un nouveau traité réduisant unilatéralement sa souveraineté sur des questions identitaires, sans même la consulter par référendum? Nous n’osons imaginer quelle serait votre réaction si une telle injustice était infligée à votre nation.

Enfermement encore : nous savons désormais qu’au soir du référendum de 1995, si une majorité de Québécois avaient démocratiquement voté en faveur de la souveraineté du Québec, le premier ministre canadien Jean Chrétien aurait refusé de reconnaître ce choix.

C’est ce qu’il a avoué depuis, même s’il avait déclaré cinq jours auparavant, dans une adresse solennelle à la nation, qu’un choix pour le Oui serait « irréversible ». Toute honte bue, le premier ministre canadien maintient que, même en votant majoritairement pour la souveraineté, le Québec n’aurait pu quitter le Canada. Nous savons cependant que, simultanément, votre prédécesseur, le président Jacques Chirac, aurait reconnu la décision politique des Québécois, se rangeant ainsi du côté de la démocratie et l’accompagnant dans son choix. Plusieurs pays francophones auraient fait de même et nous savons que la démocratie l’aurait emporté.

Il est vrai, Monsieur le Président, que les Québécois ne seront pas appelés à revoter sur cette question dans l’avenir immédiat. Cependant, puisque rien de fondamental n’est résolu dans les rapports Québec-Canada, il n’est pas impossible que cela survienne pendant que vous présidez aux destinées de la France. Il n’est pas impossible que la démocratie québécoise ait besoin de l’appui de tous ses amis, de tous ses frères.

Dans cette hypothèse, il vous reviendra de décider si vous souhaitez laisser, ou non, la marque d’un président qui, à un moment crucial, a su répondre avec une réelle fraternité à l’appel de l’Histoire.

Pauline Marois
Chef du Parti Québécois
Chef de l’opposition officielle

Gilles Duceppe
Chef du Bloc Québécois

10 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Malin Milou Le 11 février 2009 à 21h54

    Je ne suis plus capable de les entendre ces deux là…
    Une poule de luxe qui veut juste le pouvoir avec un grand P diamanté
    Et un chialeux qui ne cesse de chialer tout le temps, tous les jours sans répit et qui bloc, désolé, bloque tout sur son passage.

    J’en voulait de la souveraineté, j’en veux plus ! Y vont tu finir par comprendre ! Mais y sont accros ou ce sont des flash back du bon vieux temps ? Ce projet nous a coûté les yeux de la tête.

    Et on ne peut surtout pas accomplir ce projet avec autant de division au sein de notre propre peuple sans heurts ni douleurs…

    L’heure est à l’unité et aux grands projets de société si on veut se démarquer, voir survivre.

  2. 2 Dave Le 11 février 2009 à 22h05

    @Malin Milou,
    On voit que chez vous le discours fédéraliste de l’unité a fait son oeuvre.

    Vous parlez de flash back, moi je vous parle d’incohérence. Votre discours anti-indépendant ne tient pas la route.

    En connaissez-vous des pays qui ont accédé à l’indépendance et qui y ont renoncé par la suite? Il n’y en a aucun! Et c’est pas pour rien!

    Vous parlez de grand projet de société… quel projet est plus grand que celui de former un pays allez-vous me dire? Certainement pas celui de rapiècer le système de santé ou refaire des route. Sûrement pas celui du Canada qui est de… … attendez.. il n’y a même pas de grand projet de société dans toute cette grande union administrative qu’est le Canada!!

    Aucun parti fédéraliste ne propose de projet de société, que le statu quo! Seuls les souverainistes proposent un réel changement, un nouveau départ. Rester dans le Canada, ce n’est pas qu’un Pensez-y bien.. C’est simplement l’ennui total, le manque de vision et la mort lente d’un peuple!

  3. 3 Malin Milou Le 13 février 2009 à 1h40

    La souveraineté n’est PLUS un projet de société. C’est une ruine, une faillite assurée. Seuls les rêveurs éternels s’accrochent encore à ce rêve périmé.

    Je n’écoute pas de discours, j’aime pas les politiciens tant fédéraux que provinciaux. Ils ne faut pas se le cacher, on se fait avoir sur tous les fronts avec eux…

    Ce que je dis, qui t’échappe de toute évidence, est que si on changeais la donne… Si on devenait cool tous ensemble, si on devenait un peuple qui rayonne au lieu de quêter Ottawa, si on se servait de notre imagination pour créer NOTRE société, si on arborait fièrement notre culture pour la garder bien vivante, si on se servait de notre savoir faire pour encourager et inspirer nos jeunes à aller encore plus loin, plus haut à faire plus grand encore…

    … On serait pas pognés pour te lire… 😉

  4. 4 Dave Le 13 février 2009 à 2h49

    @Malin Milou

    Bravo pour les grand discours, mais que faites-vous, de votre côté, qui nous permet de rayonner?

    Et il n’y a personne qui te retiens, en passant!

  5. 5 Malin Milou Le 14 février 2009 à 2h39

    Dave, Que fais-je ?

    Je dirrige une entreprise avec des employés bien d’ici et de France. J’ai une clientèle CANADIENNE qui achète et adore nos produits. J’achètes nos artistes, notre culture, nos gens, ma localité, notre intelligence, notre savoir faire et notre imagination. Je délègue, je respecte, j’aime ceux qui m’entourent et que je cotois, je fais confiance, je prends des risques, je m’investis à fond, je suis fier d’être ce que je suis – québécois et je réussis.

    Je suis contre la réclusion, l’enfermement, l’isolement, la réduction, la bétise humaine. Je suis allergiques aux pompiers pompés, aux alarmistes, aux hypocrites, aux menteurs à ceux qui cherche la gloire au détriment des autres et aux cons.

    Pas besoin de te retourner la question. T’es un turn off de toute évidence. Alors pour le rayonnement dans ton cas, on repassera 🙂

    À l’inverse, t’es pas obligé d’écrire non plus. Une trève de ta part serait une bonification à ce site hahahaha.

    Peace & Love !

  6. 6 Malin Milou Le 14 février 2009 à 2h49

    Aux autres qui sont plutôt interessés aux vraies questions de développement…

    À quand le prolongement de l’autoroute 440 sur l’Ile Bizard ? Ca prends des voies de contournements et vite pour Montréal. Imaginez si la 40 devait nous péter entre les mains la cataclysme urbain que ca causerait…

    Après tout il pleut bien des viaducs sur nos têtes au Québec. Donc ce scénario n’est pas surréraliste.

    Tiens… On va demander à Pauline 🙂

  7. 7 Dave Le 14 février 2009 à 3h04

    Au pire chose, t’es sur mon site, alors si t’es pas content de ce que tu lis et de ce que j’écris, t’es pas obligé de rester. Tu ne me connais absolument pas et tu m’attribues toute sorte de caractéristiques qui ne me représentent pas.

    Tu débarques ici à coup de gros clichés sur le mouvement souverainiste en plus.. Personne n’est obligé de tolérer ton comportement provocateur. Si tu te cherches de l’attention, je sais pas, pars toi un forum ou un blogue.

  8. 8 Malin Milou Le 14 février 2009 à 4h01

    Hon, Dave est fâché !

    Écoute fiston, tenir un blogue c’est une responsabilité qui t’échappe. Sur la politique en plus ! Attends toi pas à ce que tous bêêêêtement t’appuient.

    Et fesser sur ceux qui ne partagent pas tes orientations, c’est pas très malin. (remarque que moi ça fait mon affaire, car ça renforce la théorie de la secte persécutée).

    Tu devrais le convertir en blogue météo ou maccramé tiens, tu serais sans doute plus ZEN.

    J’ai lu aussi tes répliques à ceux qui ne partagent pas ton orientation politique et pour les attributions, tu ne donnes pas ta place. Ni pour l’arrogance. Alors garde ta morale. De plus, t’es un émotif qui ne prend même pas le temps de lire avant de répondre ou d’argumenter. On va pas se mettre à espérer que tu puisse comprendre et saisir nos propos, hum ?

    Bref, il faut être doué pour tenir et gérer un blogue et surtout avoir une bonne dose de diplomatie.

    Finalement, merci de nous avoir étaler ton sens de la démocratie souverainiste 😉 J’aime ça de même !

    Quoique… le silence serait encore ta meilleure option, 🙂

    Affectueusement
    XXXXX

    >> Ce message d’intérêt publique est commandité par RITALIN. Les tites pilules qui calment les ponpons <<

  9. 9 Dave Le 14 février 2009 à 5h48

    Bravo Malin Milou, on voit clairement où tu veux en venir avec ton histoire d’Ile bizare et d’autoroute. Tu sors ça sur plusieurs sujets n’ayant aucun lien avec cela. Avec ta haine de Pauline Marois on cerne rapidement la personnage.

    Maintenant on peut tu en revenir au sujet? Si tu veux des potins, je te conseille le site de HollywoodPq… ou PerezHilton. Qui sais, peux-être trouveras-tu toute l’information qui te préoccupe tant sur Pauline Marois et ce qui a déjà fait la une de la Gazette la veille de son élection partielle dans Charlevoix.

    Malin Milou, tu es le propre miroir de ce que tu dénonces. Ce que tu fais, c’est pas de la politique… mais plutôt des ragôts, du papotage. Les allégations de The Gazette sur Pauline Marois à propos de son terrain sur l’ile Bizarre c’est tellement de la discussion de surface. Et toi d’en faire ton argument phare dans tes répliques.

    Je te renvoie ton conseil: donne nous un break.

  10. 10 Malin Milou Le 14 février 2009 à 16h51

    ZZZzzzzzzz……

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