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Canadianisation du Québec et « fêtes » de la Conquête

Madame Legault,

Votre texte d’aujourd’hui paru dans le Journal Voir de Montréal est édifiant. Bravo !

Reste que… nous sommes encore à protester contre la canadianisation du Québec. Et, si on tentait autre chose… ce qui n’empêcherait pas ce faisant de dénoncer la fête de la Victoire britannique et surtout sa publicisation falsificatrice…

Je propose en somme la québécisation de leur 250ème…

Après la canadianisation de notre fête du 400ème, la québécisation de leur fête du 250ème, qui par là deviendrait le nôtre.

1759-2009 – Le 250ème anniversaire de l’accession du peuple souverain du Québec au concert des nations

Le 250ème anniversaire de l’accession du peuple souverain du Québec au concert des nations en tant que peuple à part entière distinct du peuple de France et de tout autre peuple.

Ce qui dénonce l’État du Canada unilatéral actuel qui n’a jamais nommément soumis à l’approbation « claire » et démocratique de ce peuple souverain du Québec, l’Acte qui le fonde, le constitue et le gouverne. Cela parce qu’il n’a pas opéré la rupture d’avec un État Conquérant. Ces contestées Re-Constitutions tel que publicisée le prouve. L’actuelle Constitution unilatéralement imposé d’autorité en 1982 par le « démocrate » Pierre Elliott Trudeau le prouve. Cet état du Canada, malgré tous les efforts manipulateurs, mensonger, racolleurs ou commanditaires, ne parvient pas à emporter l’adhésion du peuple souverain du Québec.

Il s’agit de faire en somme ce qu’ont fait les canadianisateurs, ne pas empêcher la fête du 400ème, mais se servir de sa tenue pour faire passer leur message. Nous pourrions donc, catapultés par l’odieux de leur arrogante mais maladroite publicisation de ces Re-Constitutions pour se proclamer tel que nous sommes, NOUS, le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec. Un peuple qui désire ardemment fonder un État qui émane de lui. Ce qui n’est pas le cas du Canada. Cet État n’émane pas du peuple et tente de s’imposer d’autorité, sans nommément consulter le peuple. Et pour cause. Sa Constitution serait repudiée, comme l’a répudié l’Assemblée nationale. Mais cela n’a pas de poids puisque cette Assemblée nationale émane de l’État qu’elle dénonce et n’émane pas davantage du peuple souverain du Québec.

Bref, félicitations…

« … si un jour, ils s’en relèvent », les vaincus que nous serions… n’est-ce pas parce que nous aurions su provoquer la rupture du Canada d’avec son passé Conquérant. Comment ? Non pas en protestant contre ce que nous sommes impuissants à changer, l’autre, le Conquérant, ses re-constitutions spectacles qu’ils se donnent comme succédanés impuissants à produire la véritable Re-Constitution que nous ferait adhérer à leur État de pacotille, mais en s’en tenant à ce que nous sommes. Et… NOUS, NOUS sommes un peuple, NOUS sommes le peuple souverain du Québec. Ils se sont évertués à cacher nos couleurs cet an dernier du 400ème. Maintenant qu’ils brandissent les leurs cette année du 250ème, ils nous donnent l’occasion de brandir les nôtres. NON ?

Ne faut-il pas saisir l’occasion ? Si nous les forçons à cacher les leurs, comment brandir les nôtres. Qu’ils les sortent leurs couleurs ! Ce ne seront que les couleurs d’un État qui n’a jamais fait la rupture d’avec la Conquête et qui s’impose et se fonde sur la directe autorité qui nous aura sans rupture depuis la Conquête, imposé de force et d’autorité l’État actuel du Canada jamais nommément approuvé par le peuple souverain du Québec. Un État asymétrique qui refuse la réciprocité qui nous nous obliger nous, à fonder l’État souverain du peuple souverain du Québec, en la soumettant nommément à l’approbation du peuple. Ce qui n’est pas le cas du Canada. Il refuse de se soumettre au voix du peuple démocratique et souverain du Québec. Ce peuple né distinct du peuple de France le 13 septembre 1759, dans le sang versé par notre amère patrie accouchant de nous alarmés et pétri de larmes et de cris, dans le champs de bataille qui a défait les Armées du Roi de France.

Pour votre information, vous trouverez ici-bas sous votre beau texte, copie de ma réplique à mon ami Michel David qui je le crains souffre du « Syndrome de la dérive »….

Mais ça se soigne…

Luc A.


Les péquistes ne souffrent pas du « Syndrome de McCartney »

Si d’aucuns souffrent d’un tel syndrome, toi, cher ami me semble-t-il… tu souffres j’en ai bien peur, désolé de te le dire, du « Syndrome de la dérive », un mal terrible qui en affecte plus d’un… Mais rassure-toi, d’excellent traitement existent. Ça se soigne très bien.

S’il y a un syndrome consécutif à l’exposition prolongée à la canadianisation du 400e de Québec, c’est le « Syndrome de la dérive », contracté à la suite de l’exposition imprudente et sans protection à la dérive médiatique de cet été du 400ème qui a inventé de toutes pièces un « mouvement d’opposition » qui n’a jamais existé. Surtout pas comme on l’a dit, par moi, par nom texte intitulé pourtant de manière claire… « Mot de bienvenue d’un artiste québécois à Sir Paul McCartney » et par les déclarations de M. Curzi qui endossait ma démarche et qui souhaitait comme moi la plus cordiale des « bienvenues » à Sir Paul…

Un « Syndrome de la dérive » dont tu souffres malheureusement et qui te range dans l’aile d’isolement où sont mal soignés les André Pratte et Donald Charette de ce monde.

Le traitement à prescrire qui traite cette maladie psychosomatique : rétablir les faits. Un rétablissement rapide s’en suit…

Soit dit en passant à propos d’une goutte qui aurait fait débordé un certain vase… La goutte en question n’était pas la « bienvenue venue de Sir Paul », ni lui, ni son spectacle, ni ses chansons. La goutte en question était les raisons officiellement données pour la justifier. Le vase qui a débordé, c’était celui rempli d’une eau canadianisatrice qui a noyé la fête du « premier Gouverneur du Canada »… et caché nos couleurs. Les raisons officielles données par l’organisation du 400ème : « … faire de la place aux deux peuples fondateurs : La France et le Royaume-Uni ». Faut le faire ! Comme si Québec avait été fondé par deux peuples ? C’est bien plutôt du Canada dont il était question ici, pas de la fondation de la Ville de Québec en 1608 ! Qu’est-ce qu’on fêtait au juste…

Résultat : Sir Paul a brandi le seul drapeau du Québec.

C’est ça le « Syndrome de McCartney » dont souffriraient les péquistes ?
Je pense plutôt que ce sont les canadianisateurs qui en ont pris pour leur rhume… Non ?

Reste le débat sur le 250ème…

Après la canadianisation de notre fête du 400e, la québécisation de leur fête du 250e, qui par là deviendrait le nôtre.

Le 250ème anniversaire de l’accession du peuple souverain du Québec au concert des nations en tant que peuple à part entière distinct du peuple de France et de tout autre peuple.

@+ Luc A.

P.S.

Dans ton texte du 24 janvier intitulé Le médecin malgré lui dans Le Devoir, tu fais référence à des sondages

« Malgré les résultats inespérés obtenus par le Bloc québécois, les sondages de novembre dernier n’avaient enregistré ni progrès, ni recul de la souveraineté. Crop situait le oui à 38 %, et Léger Marketing, à 37 %. »

Sais-tu à quelle question étaient exposés les sondés?

Y était-il question de la même question posée en 1995 incluant le partenariat ? Moi, j’aimerais bien le savoir…

1 Comment (Open | Close)

1 Comment To "Canadianisation du Québec et « fêtes » de la Conquête"

#1 Comment By Dave On 30 janvier 2009 @ 12h02

Bonjour M. Archambault,
À propos de votre questionnement sur les questions sur la souveraineté qui sont posées lors de sondage, depuis maintenant quelque année on ne fait plus mention de partenariat avec le Canada. J’avais écris un article là-dessus.

De plus, les derniers sondages sortis cette semaine donnaient 43% d’appui au OUI à la question dure sans partenariat…