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Urgences et loi 33

Le porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et candidat dans la circonscription de Marie-Victorin, Bernard Drainville, a dénoncé la série de positions libérales qui vont à l’encontre de l’intérêt public en santé.

« Depuis le début de la campagne électorale, Jean Charest nous a clairement indiqué que sa priorité n’était pas la santé, ça, on le savait. Tout comme on savait qu’il n’avait pas rempli son engagement d’éliminer l’attente dans les urgences », a expliqué Bernard Drainville.

« Depuis l’arrivée de Jean Charest à la tête du gouvernement, les urgences n’ont connu aucune véritable amélioration, a-t-il rappelé. Pire encore, on constate que la situation se détériore ou stagne. Plutôt que de présenter un plan sérieux pour diminuer réellement le temps d’attente dans les urgences, Jean Charest constate son échec et abandonne ses engagements ! »

Le Parti Québécois propose pour sa part de poser des gestes qui auront un impact positif sur la réduction de l’attente à l’urgence. Concrètement, il propose le développement de 150 nouveaux groupes de médecine familiale et un investissement massif en soins à domicile.

Abandon du système public de santé

Selon le porte-parole du Parti Québécois, depuis que Philippe Couillard a pavé la voie du privé en santé, on apprend fréquemment l’existence d’un nouveau projet de clinique privée, on constate le désengagement de médecins du réseau public. De plus, de précieuses ressources quittent le réseau public pour le secteur privé, ce qui réduit la capacité du réseau public à offrir des services de qualité.

« Une fois au pouvoir, nous abrogerons, tout comme la CSN et la FTQ le demandent, les règlements liés à la loi 33 qui favorisent le développement de cliniques privées pour pratiquer une cinquantaine de chirurgies. Ces règlements représentent à terme une menace réelle pour le système public de santé. Nous voulons éviter le développement d’un système privé semblable à celui des Américains. Contrairement aux libéraux, nous n’abandonnerons pas le système public, mais le développerons », a conclu Bernard Drainville.