Gilles Duceppe de passage à Tout le Monde en Parle

Guy A. Lepage a demandé à Gilles Duceppe ce qu’il pensait de la sortie de cinq ex-députés bloquistes qui remettaient en question la pertinence du Bloc Québécois. Duceppe a affirmé qu’il trouvait étrange qu’on remette en question la pertinence d’un parti qui est la majorité du temps en tête dans les intentions de votes. Normalement on remet en question les partis qui trainent réellement de la patte.

Gilles Duceppe a aussi dénoncé les publicités du Parti Conservateur, dont celle où ils affirment qu’ils ont réglé le déséquilibre fiscal. Il rappelle le fait que tous les partis de l’Assemblée Nationale du Québec dénoncent toujours ce déséquilibre qui n’est pas réglé.

Duceppe a aussi dénoncé le fait que la reconnaissance de la nation québécoise est vide de contenu. Il réclame que la nation québécoise soit reconnu dans la constitution et de rendre la langue française prioritaire au Québec.

À propos de sa tentative ratée de devenir chef du Parti Québécois lorsque Pauline Marois a fait le saut, Duceppe n’a aucun remord. Il affirme qu’il y a autre chose que les intérêts personnels dans la vie et que les convictions sont ce qui compte le plus.

Lorsque Guy A. Lepage a demandé à Gilles Duceppe s’il croyait à l’existence de Dieu, Duceppe a répondu qu’il ne souhaitait garder ses croyances pour lui, et qu’il ne souhaitait pas que la religion prenne une place en politique comme on peut le retrouver aux États-Unis. Sur le débat de l’avortement, Duceppe ne souhaite pas qu’on remette en question ce droit.

À la fin de l’entrevue, Guy Carbonneau a fait part de son admiration pour les convictions de Gilles Duceppe.

En gros, une entrevue conviviale où Duceppe paraît bien en forme, les principaux événements politiques qui ont été traités depuis le début de la campagne électorale ont été abordés.

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