Le lundi 22 janvier 2007

PolitiqueQuébec

L’indépendance du Québec : un projet révolutionnaire

L'indépendance du Québec ]

Par Marie-Claude

(Il s’agit d’un texte publié le 9 Septembre 2006 par Rital-Soviet.) Au Québec, la question nationale est un débat quotidien. Pour la majorité des Québécois, se positionner en politique est d’abord se dire souverainiste ou fédéraliste. La question est incontournable au Québec, c’est le cas de le dire. Pour tout parti politique, vouloir rester hors […]

(Il s’agit d’un texte publié le 9 Septembre 2006 par Rital-Soviet.)

Au Québec, la question nationale est un débat quotidien. Pour la majorité des Québécois, se positionner en politique est d’abord se dire souverainiste ou fédéraliste. La question est incontournable au Québec, c’est le cas de le dire. Pour tout parti politique, vouloir rester hors du débat équivaut à un suicide politique.

L’éclatement des organisations maoïstes en est un excellent exemple. D’En Lutte!, du PCO et du PCC-ML, le seul qui ait survécu est celui qui a choisi d’appuyer l’indépendance du Québec. Cela s’explique facilement : un parti qui ne sert pas l’histoire est éliminé par celle-ci.

Le Parti communiste du Québec est un parti indépendantiste. Mais pourquoi l’est-t-il? Seulement pour ne pas subir le sort du PCO et d’En Lutte? Bien sûr que non!! Le Parti communiste du Québec est un parti indépendantiste car l’indépendance du Québec est un projet révolutionnaire.

Le but d’un parti communiste est de renverser l’impérialisme, stade suprême du capitalisme. Mais l’impérialisme a son système “humanitaire” bien à lui pour contrer “la peste rouge”: l’état. La bourgeoisie se munit d’une machine d’état pour protéger le système économique qui répond à ses besoins, et on pourrait même dire, à sa propre survie. La machine d’état bourgeois est donc le mur que les communistes cherchent à abattre pour changer de système économique.

Chaque état bourgeois a sa stratégie pour protéger l’impérialisme sur le territoire qui lui est propre. Dans certains états c’est la théocratie. Dans d’autres c’est la monarchie absolue. Au Canada, la machine d’état bourgeoise a pour stratégie principale l’oppression nationale. Le fédéralisme est un système s’appuyant sur une ou plusieurs nations privilégiées pour opprimer les autres. La stratégie est simple : on donne des avantages à une ou plusieurs nations et on pousse cette ou ces dernières à écraser les autres pour protéger ses privilèges. C’est ni plus ni moins une forme de colonialisme. Au Canada, ce sont les “British Americans” ou Ontariens qui sont privilégiés par le système. Cette nation, descendante des loyalistes ayant quittés les États-Unis lors de la révolution américaine, centralise le pouvoir entre ses mains et pousse les autres nations anglo-saxonnes du Canada (Terre-neuviens, les anglophones des maritimes, ceux des Prairies et de la Colombie-britannique) à faire un front commun pour protéger l’État fédéral contre les nations francophones (Québécois, Acadiens, Métis) et les nations autochtones (Micmac, Mohawk, Huron, etc.).

Diviser les travailleurs pour régner

On se retrouve donc avec un pays où il y a une hiérarchisation des nations. Mais pour cacher tout cela, on crée une nation artificielle du nom de “canadienne” pour maintenir la situation en place. Il en résulte donc des querelles nationales institutionnalisées dans lesquelles les classes ouvrières des diverses nations du Canada se confrontent entre elles, liguées derrière leurs bourgeoisies nationales respectives. On démontre tout cela comme étant des querelles sans importances n’ayant aucune conséquence sur l’unité de tous les Canadiens. L’union des prolétaires devenant donc impossible, la bourgeoisie a donc la belle vie. Diviser pour régner!!

Mais le système a ses imperfections. Les bourgeois des nations dominantes en sont bien heureux. Les bourgeois qui ont des intérêts sur l’ensemble du territoire du Canada le sont tout autant, peu importe de quelle nation ils sont originaires. Mais dans certains secteurs du monde des affaires, les bourgeoisies des nations oppressées peuvent y être désavantagées. Les bourgeois de l’industrie du disque francophone ne veulent pas se faire manger tout cru par ceux de la musique anglophone. Quebecor fera tout pour protéger “Star Académie” de “American Idol”. L’oppression nationale peut menacer les marchés acquis par des bourgeoisies nationales francophones. Cela mène donc aussi à des disputes entre les diverses bourgeoisies.

Par contre, ces dernières ne remettent pas en question pour autant le système en place. Elles y sont bien en général, elles ne veulent que le réformer. L’autonomie provinciale leur suffirait parfaitement. La bourgeoisie nationale québécoise veut bien sûr protéger ses marchés dans l’industrie culturelle, mais n’a aucun problème à se livrer à une compétition impérialiste avec les bourgeois des autres nations du Canada dans d’autres domaines. Ces bourgeois sont représentés politiquement par le Parti québécois.

Mais pour réformer le système, les bourgeoisies nationales des nations oppressées doivent travailler selon les règles de ce dernier. Elles doivent utiliser le système parlementaire canadien et montrer qu’elles ont un soutien solide de leur classe ouvrière respective. De ce fait, les bourgeois nationaux doivent mobiliser les travailleurs de leur nation derrière eux avec de fausses promesses, questions d’obtenir ce qu’ils souhaitent. C’est là que le jeu commence à devenir risqué. Car pour mobiliser les travailleurs à un projet, il faut le faire leur. Mais les intérêts de classe étant contradictoires, la bourgeoisie marche sur des oeufs.

De plus, les bourgeois des nations opprimées ne pourrons jamais obtenir quoi que ce soit sans menacer d’une sanction leurs collègues s’ils n’obtiennent pas gains de cause. Les menaces de sécessions deviennent donc la stratégie. Ces menaces sont creuses, mais cela reste leur unique salut. Il se joue donc, entre les bourgeois réclamant l’autonomie provinciale et les bourgeois voulant le statu quo, un jeu de chantage continuel. Mais pour la bourgeoisie nationale, ce chantage doit avoir l’air d’un projet réel et ils doivent donc mobiliser leur classe ouvrière respective sur la base de cette menace et toujours en démontrant à cette dernière que tout cela est à l’avantage de ces mêmes travailleurs même si les intérêts de classe sont contradictoires. Le jeu commence donc à être vraiment dangereux, et de ce fait, peut rapidement faire paniquer les bourgeois partisans du statu quo.

Et les travailleurs dans tout cela?

Les bourgeois jouent avec le feu. Car les travailleurs prenant cette cause à coeur en font la leur. Ces derniers y voient une possibilité d’améliorer leurs conditions et d’avoir de l’influence dans la société. Les travailleurs finissent donc par désirer réellement le projet que les bourgeois nationaux utilisent pourtant comme un leurre.

Car au Québec, l’indépendance nationale n’a jamais eu réellement d’impact tant et aussi longtemps quelle ne fût pas aussi un projet de société. Le projet indépendantiste a été grandement popularisé par René Lévesque; un bourgeois issu du Parti libéral du Québec. Mais quel homme était René Lévesque avant de devenir le symbole du mouvement indépendantiste? René Lévesque avait premièrement été animateur d’une émission du nom de “Point de mire” oû il se faisait pédagogue sur divers sujets politiques. Il avait été un des principaux meneur de la grève contre Radio-Canada. En tant que ministre libéral, il avait été le père d’Hydro-Québec. Lors de la victoire de l’Union nationale, on l’avait même accusé d’avoir “fait peur à l’électorat avec ses mesures socialistes”!! Lévesque était donc un symbole de mesures sociales et des sociétés d’État avant de se déclarer pour la souveraineté-association. Pour les travailleurs québécois, l’indépendance du Québec devenait donc un espoir réel pour la réalisation de nombreuses autres “Hydro-Québec” lorsque le mouvement avait pour chef René Lévesque.

Il est facile aussi de remarquer comment l’idée de l’indépendance du Québec a toujours connu ses pires reculs dans les sondages lors de mesures de type néo-libéral appliquées par le Parti québécois. D’autre part, les mesures de type social du Parti québécois ont toujours moussé la popularité du projet indépendantiste. On est donc en droit de constater que c’est bel et bien pour ses intérêts de classe propre que les travailleurs québécois veulent faire l’indépendance et non pas par simples ferveurs nationalistes.

Mais pourquoi l’indépendance nationale est-elle un projet révolutionnaire?

Tout cela est très intéressant, mais en quoi l’indépendance du Québec est-elle un projet révolutionnaire? La raison est simple. La sécession du Québec provoque le démantèlement de l’état fédéral canadien : donc de l’État bourgeois canadien. Car si l’indépendance nationale québécoise se fait, plusieurs autres nations opprimées du Canada chercheront elles aussi à en faire de même. Les Acadiens n’auront aucune autre alternative que l’indépendance nationale pour ne pas subir l’assimilation totale. Les nations autochtones verront l’opportunité de réclamer leurs terres ancestrales pour en avoir le contrôle totale réel. Il se peut même que certaines nations anglo-saxonnes du Canada finissent par elles-mêmes vouloir briser le carcan fédéral pour ne plus s’en laisser montrer par Ottawa. Cela créera un éclatement du territoire Canadien qui mettra les bourgeois “cul par-dessus tête”.

La machine qui protège les bourgeois du Canada, peu importe de quelle nation ils sont originaires, se retrouvera donc brisée. L’indépendance du Québec devient l’opportunité rêvée de désarmer la bourgeoisie du Canada. C’est pourquoi les bourgeois du Québec, regroupés dans le Parti québécois, ne cherchent pas à faire réellement l’indépendance. Eux aussi ils se retrouveront sans défense. Ils ne leur reste donc qu’une opportunité: le parti indépendantiste unique. De cette manière, ils peuvent s’assurer de ne pas voir le mouvement indépendantiste sortir des limites qu’ils lui ont attribuées.

Québec solidaire : un danger indépendantiste pour le PQ

Mais un problème se pose pour la bourgeoisie péquiste : Québec solidaire. Ce parti de gauche, dont la bourgeoisie est absente, s’est déclaré indépendantiste. Le Parti québécois voit donc un danger à son hégémonie, et la bourgeoisie québécoise partisane de l’autonomie provinciale voit un danger pour les limites qu’elle a imposées au mouvement indépendantiste : le simple chantage.

Québec solidaire est donc vu comme un danger par les bourgeois québécois car les “cinglés de gauchistes” pourraient peut-être avoir dans l’idée de réellement faire l’indépendance!! Sans compter que si le mouvement syndical et les travailleurs s’organisent sur leur propre base pour faire eux-mêmes l’indépendance nationale, il n’y a qu’un pas pour qu’ils s’organisent sur leur propre base pour exercer le pouvoir!! Rien d’étonnant dans ce cas que le PQ bourgeois autonomiste soit aussi agressif envers Québec solidaire parti de travailleurs indépendantistes!!

La stratégie et les tâches des communistes québécois

Québec solidaire est donc un danger pour la bourgeoisie québécoise car ce parti remet entre les mains des travailleurs le mouvement indépendantiste québécois. Permettant aux travailleurs québécois de construire eux-mêmes leur propre mouvement indépendantiste avec leur propre projet de société, Québec solidaire met en danger la collaboration de classe qui autorise les bourgeois à conserver le statu quo général.

Il est clair que c’est exactement ce que les communistes recherchent : l’indépendance de classe des travailleurs et la paralysie de l’État fédéral canadien!! Le Parti communiste du Québec doit donc à tout prix s’assurer que Québec solidaire continue dans la voie d’un mouvement indépendantiste des travailleurs. Un mouvement indépendantiste qui, sur ses propres bases, s’assure que l’indépendance nationale soit menée jusqu’au bout sans donner un seul instant l’opportunité à la bourgeoisie québécoise de saboter la marche vers l’indépendance du Québec et donc de la décomposition politique de l’État fédéral bourgeois canadien.

Il faut donc s’assurer que Québec solidaire ne se laisse pas tenter par une alliance avec le Parti québécois qui dans les faits serait de redonner à ce dernier parti le leadership dans la lutte de libération nationale, lutte que ce dernier ne veut de toute façon pas mener. Bien sûr, si le Parti québécois enclenche un référendum, il sera essentiel de voter Oui. Une victoire d’un référendum péquiste mettrait le Parti québécois dans une situation très problématique pour ce dernier, car il devra jongler avec des travailleurs marchant vers l’indépendance nationale dont on ne pourra peut-être pas freiner la détermination. Mais notre dévouement à la victoire du “Oui” à un référendum péquiste devra se faire sur une base indépendante du Parti québécois et sur nos propres positions. Et nous devrons continuer de prévenir les travailleurs qu’une victoire du “Oui” à un référendum péquiste ne doit pas signifier que ce sera de leur part donner carte blanche au Parti québécois durant le processus de sécession.

Sans référendum péquiste, comment faire l’indépendance?

Mais le référendum péquiste est-il la meilleure solution? Les deux échecs démontrent clairement que non. Premirement, faire un référendum autour d’une indépendance nationale qui n’a aucun projet clair fait peur à la majorité des Québécois et Québécoises. Il apparaît que les stratèges péquistes refusent obstinément de mettre un projet de société clair sur la table. La stratégie gagnante est donc de mettre carte sur table et présenter un projet de pays qui rassemblera les travailleurs.

La seule manière possible de le faire est donc de faire une constituante où les travailleurs pourront construire eux-mêmes collectivement le projet de constitution Québécoise. De cette manière, ce qui sera soumis au référendum sera le reflet du projet d’indépendance qui proviendra de la constituante. Il serait très surprenant que les travailleurs votent contre un projet qu’ils auront construit eux-mêmes. De plus, y étant attachés dur comme fer, ils seront prêts le défendre jusqu’au bout et donc de mener l’indépendance nationale jusqu’à la victoire. Il est donc essentiel pour les communistes québécois de faire valoir comme stratégie celle de la constituante pour réaliser l’indépendance nationale; sans compter que la constituante réduit à néant toute hégémonie péquiste sur le processus après-référendaire.

Pour conclure

Donc le Parti Communiste du Québec fait valoir l’indépendance du Québec pour mener à bien l’effondrement politique et structurel de l’État fédéral canadien. Mais est ce que ce processus s’arrêtera aux frontières du Québec ou du Canada? Rien n’est moins sûr. Si les Mohawks décident de faire de leur territoire un pays, ils remettent ainsi en cause les frontières des États-Unis!! Ils ne sont pas la seule nation autochtone du Canada dans cette situation. Plusieurs États américains ont aussi des partis indépendantistes (au Vermont entre autres). Les États-Unis d’Amérique sont également un État fédéré basé sur l’oppression nationale, et ce dernier pourrait en être ébranlé et même plus. Il faut se rappeler qu’en 1995 les États du Sud croyaient pouvoir voter des lois pour faire de l’anglais leur langue officielle car ils craignaient que les hispanophones, devenues majoritaires, se décident à faire l’indépendance!! Les Étatsuniens n’ont-ils pas de toute façon fait eux-mêmes le coup au Mexique au XIXe siècle en s’installant au Texas? L’indépendance nationale des Québécois et des autres nations opprimées du Canada pourrait mettre en péril l’État fédéral américain. Et si l’État fédéral américain est en péril, c’est tout le système économique impérialiste mondial qui l’est. Qu’attendons-nous donc pour faire l’indépendance!

3 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Geneviève Le 1 février 2007 à 14h28

    Tout ça est bien beau, mais il serait grand temps de trouver un chef politiquement crédible. Si on veut faire avancer la cause du Québec et obtenir son indépendance ce n’est sûrement pas avec un chef comme André Boisclair que cela va pouvoir se réaliser. Avec lui on avance pas on recule. Un pas en avant, deux pas en arrière, un autre pas en avant et trois autres pas en arrière. C’est pas un cours de danse qu’on veut, c’est quelqu’un avec des couilles. Ici, je ne fais aucunement allusion à son homosexualité en parlant de couilles. Vous me comprenez sûrement.

  2. 2 Jean-Sébastien Le 31 août 2008 à 11h15

    Le PQ n’est même plus une option viable pour le Québec depuis longtemps ceux et celles qui ne le vois pas sont trop aveuglés par ce qu’était le PQ a l’époque de Lévesque. Ce n’est pas pour vous faire de la peine mais il n’y en aurra plus des chefs comme sa . La vraie alternative réaliste est Québec Solidaire !Et le Parti Communiste du Québec est la pour Garder Québec Solidaire dans le bon chemin , le plus a gauche possible. Quelques de proposition faites par les communistes dans QS .

    La gauche Québécoise est en train de remonter la pente a grand pas contrairement à L’ADQ qui est en chute libre heureusement .

  3. 3 Indi Le 30 janvier 2011 à 18h41

    Construisons les alliances à gauche, derrière Q S.
    Visitez le site du Parti Socialiste du Québec (Cinquième Internationale), parti d’unité des travailleurs au Québec et dans le monde.

    psq5i.e-monsite.com

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Cet article de 2,307 a été rédigé par Marie-Claude il y a 17 ans et 2 mois, le lundi 22 janvier 2007.

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